C’est un petit pas pour l’aérien togolais et surtout l’aéroport de Lomé, mais un bond de géant pour ses ambitions internationales.
Avec la signature d’un accord historique le 14 mars dernier, l’aéroport de Lomé vient d’obtenir un sésame de choix : le feu vert autrichien pour accueillir ses compagnies aériennes.
Une ouverture aux airs de premières fois puisque cet accord « permet à des compagnies comme Asky et Ethiopian Airlines de rallier directement l’Autriche à partir de Lomé », se réjouit Idrissou Ahabou, le patron de l’Agence nationale de l’aviation civile togolaise.
Mieux, la convention déroule le tapis rouge aux investisseurs qui rêveraient de lancer une liaison directe entre les capitales togolaise et autrichienne.
Une perspective alléchante pour la plateforme aéroportuaire de la capitale, en quête d’un statut de hub sous-régional d’ici 2025.
Avec Vienne désormais dans le viseur, Lomé s’offre une rampe de lancement idéale pour renforcer son rang et séduire de nouvelles clientèles internationales.
Le ciel européen n’attend plus que le premier avion à franchir cette nouvelle porte grand ouverte.
Un message fort est ainsi envoyé aux compagnies du monde entier : l’aéroport de Lomé a des ambitions énormes et ne manque pas d’audace pour les concrétiser.
Un signal qui devrait accélérer son envol, comme en témoigne son trafic de 630 000 passagers au premier semestre, dopé par l’arrivée d’Asky.
La grande scène ou rien ? Tel pourrait être le nouveau mot d’ordre de cette plateforme aéroportuaire qui vise décidément très haut. L’Autriche n’est que la première étape d’un bien plus long voyage.
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