L’aéroport international Gnassingbé Eyadema (AIGE) de Lomé a franchi un nouveau palier. Et pour cause, en 2024, la plateforme a accueilli plus de 1,5 million de passagers, atteignant ainsi avec un an d’avance l’objectif fixé par le gouvernement pour 2025.
D’après les statistiques publiées par l’aviation civile togolaise, 1 506 946 voyageurs ont transité par l’aéroport de Lomé l’an dernier, soit une progression de 6,2% comparativement à 2023.
Cette évolution confirme le positionnement de la capitale togolaise comme hub aérien régional, dans un contexte où la connectivité représente un facteur économique déterminant pour les pays d’Afrique de l’Ouest.
L’expansion du réseau aérien desservi depuis l’aéroport de Lomé constitue le principal moteur de cette croissance.
Asky Airlines, dont le siège se trouve à Lomé, et Ethiopian Airlines ont développé leurs services avec de nouvelles liaisons et des fréquences renforcées, particulièrement pendant les week-ends, période clé pour le trafic régional et continental.
L’année 2024 a également vu le développement des activités de Liz Aviation, compagnie burkinabè spécialisée dans l’aviation d’affaires et implantée à Lomé depuis 2023.
L’augmentation de sa flotte et l’intensification de ses rotations régionales ont contribué à améliorer les connexions entre capitales ouest-africaines, renforçant ainsi le rôle du Togo dans les échanges intra-africains.
Le franchissement du seuil de 1,5 million de passagers dès 2024 témoigne à la fois de la reprise du trafic aérien après la période Covid et de l’efficacité des politiques d’infrastructures et de diplomatie aérienne.
Pour les autorités togolaises, ce résultat valide la stratégie visant à transformer le pays en carrefour logistique et commercial de la sous-région. Pour répondre à cette croissance et anticiper l’évolution du trafic, des travaux d’extension de l’aéroport de Lomé sont planifiés.
Avec un réseau de compagnies en développement, une situation géographique favorable et une politique aéroportuaire volontariste, l’aéroport de Lomé s’établit ainsi progressivement comme une option significative face aux hubs régionaux établis tels qu’Abidjan, Dakar ou Accra.