Togo : la Chine veut implanter un parc industriel à Kara

Togo la Chine veut implanter un parc industriel à Kara

Crédit photo : DR

Des investisseurs et de chefs d’entreprises venus de la Chine prévoient d’implanter un parc industriel à Kara, une région située au Nord du Togo.

Sandra Ablamba JOHNSON, la Ministre, Secrétaire Générale de la Présidence du Conseil de la République Togolaise a publié l’information sur LinkedIn ce 6 décembre 2025.

La ministre a eu une séance de travail avec la délégation d’investisseurs chinois pour étudier les contours de ce projet.

A Kara, un parc industriel orienté vers plusieurs secteurs clés

Un parc industriel, aussi appelé zone industrielle ou site industriel, est une zone d’activité prévue pour un usage industriel.

Au Togo, il existe des zones d’activité à usage industriel à Lomé, la capitale. On peut citer la plateforme industriel d’Adétikopé ou la zone franche au Port de Lomé.

On retrouve dans ces zones des industries dans le domaine du textile, de l’agroalimentaire, etc.

A Kara, les Chinois visent des « secteurs essentiels tels que l’agro-industrie, les énergies renouvelables, l’assemblage de machines agricoles ou encore la production de matériaux et d’équipements électriques », a indiqué la ministre.

Ces projets tombent à pic. Ils permettront d’accélérer l’industrialisation du Togo et de créer des emplois qualifiés pour les jeunes. Par ailleurs, cela facilitera la transformation locale de la richesse produite sur le territoire.

Une retombée du Focac

Le Forum sur la coopération sino-africaine (FOCAC) est un forum de discussion pour une plus grande coopération économique entre la Chine et l’Afrique.

Il a été officiellement créé en 2000 sur l’initiative conjointe de la Chine et des Etats d’Afrique pour renforcer davantage dans un nouveau contexte la coopération sino-africaine face aux défis de la mondialisation économique et œuvrer au développement commun.

Le président du Conseil, Faure Gnassingbé et une délégation gouvernementale avaient assisté au FOCAC 2024 à Pékin.

Selon la ministre Sandra Ablamba JOHNSON, la réunion de travail avec les investisseurs chinois est le fruit de ce forum.

La ministre garantit aux investisseurs « la pleine disponibilité des autorités à les accompagner, avec rigueur, transparence et sens du résultat ».

« C’est en donnant de la visibilité, de la prévisibilité et de la confiance aux investisseurs que nous transformons nos ambitions en projets et nos projets en chaînes de valeur », a-t-elle ajouté.

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