Le Nigeria vient d’assener un nouveau coup de massue au Togo comme l’annonce un communiqué du 5 novembre de la CEET.
En effet, la situation énergétique au Togo connaît une nouvelle détérioration avec l’annonce, ce 5 novembre, de perturbations majeures dans la fourniture d’électricité.
Résultats des courses : de nombreux consommateurs se sont retrouvé dans le noir jusque tard dans la nuit.
Concrètement, la Compagnie Energie Electrique du Togo (CEET) a annoncé se trouver confrontée à une rupture de tension en provenance du Nigeria, son principal fournisseur d’énergie, ravivant les inquiétudes d’une population déjà éprouvée par des coupures récurrentes.
Cette nouvelle interruption intervient dans un contexte particulièrement tendu, faisant écho à un incident similaire survenu le 14 octobre dernier.
La répétition de ces événements dessine les contours d’une crise systémique qui dépasse le simple cadre des incidents techniques ponctuels.
Les perturbations enregistrées depuis 13 heures reflètent la vulnérabilité d’un réseau électrique largement tributaire des importations nigérianes.
Face à cette situation, la CEET tente d’apporter une réponse immédiate en mobilisant ses moyens de production propres.
Une coordination s’est mise en place entre les équipes techniques de la CEB, de la CEET et de Transmission Company of Nigeria pour restaurer le système électrique.
Toutefois, ces mesures d’urgence ne peuvent masquer la fragilité structurelle du réseau électrique togolais.
Les communications officielles de la CEET, bien que se voulant rassurantes, peinent à dissiper les inquiétudes d’une population qui craint un retour aux délestages systématiques ayant marqué le début de l’année.
La promesse de « dispositions prises pour minimiser ces perturbations » se heurte à la réalité d’un système énergétique en quête de solutions durables.