Pour une affaire de 150 000 Fcfa, un homme décapite son employeur. Scène d’une violence extrême et inouïe au Togo dans la journée du 19 août 2025, quand les riverains de Balissimé ont découvert avec amertume, le corps sans vie d’un homme décapité et abandonné dans la rétention d’eau du quartier.
La victime, un homme spécialisé dans la commercialisation de l’eau en sachet, communément appelé pure-water, et basé à Ségbé, aurait été tué par son employé, devant qui, il aura eu le malheur de faire les comptes du jour, qui porteraient d’après les premières sources consultées, sur la somme de 150 000 Fcfa.
Cupide, l’employé, un homme d’à peine 30 ans, a alors choisi de s’emparer de la somme qu’il jugeait forcément importante, quitte à ôter la vie à son patron. Son forfait ainsi acté, il s’est alors empressé de se débarrasser du corps, mais aussi de toutes les preuves, pouvant le relier à la disparition de son employeur.
Il a alors choisi de remorquer le corps sans vie de sa victime dans le tricycle qui servait initialement à livrer les paquets d’eau en sachet, qu’il a conduit jusqu’à la rétention d’eau de Balissimé, où il a alors tenté d’abandonner, aussi bien le véhicule, mais aussi le corps décapité de son employeur.
Mais alors qu’il était en plein exercice de son acte horrible, il a été surpris par les riverains, qui se sont attroupés, comme s’ils s’étaient donné rendez-vous, autour de lui.
S’en suivra alors un échange houleux entre les riverains et le présumé coupable, nécessitant ensuite l’intervention des forces de l’ordre, qui ont ensuite conduit le présumé coupable au poste de police.
Les faits, tout autant atroces qu’incompréhensibles suscitent depuis, la consternation au sein de la communauté togolaise et rappelle encore une fois les atrocités dont sont capables les humains.
Face à cette situation, il est encore lieu d’appeler à la vigilance alors que l’année 2025 tend vers sa fin et que des actes peints d’horreurs se multiplient d’habitude dans cette période de l’année.
Quant à l’employé auteur du crime horrible sur son employeur, sa sentence devrait être prochainement connue, alors que la police nationale s’est saisie de l’affaire.