La traditionnelle cérémonie du Grand Rapport des forces armées du Togo s’est tenue le 13 janvier à Kara, en présence du chef de l’État Faure Essozimna Gnassingbé. L’occasion pour les militaires de réaffirmer avec force leur indéfectible soutien au président togolais.
Une cérémonie symbolique
Chaque année, les FAT organisent cette cérémonie pour faire état de leurs activités de l’année écoulée.
Mais au delà de ce rapport, le Grand Rapport constitue un évènement hautement symbolique, réunissant le président Gnassingbé et les hauts gradés des forces armées. Preuve de la confiance et de la solidarité entre le pouvoir civil et militaire, indispensable pour assurer la stabilité au Togo.
2023 n’a pas dérogé à la règle. Ce 13 janvier 2024, la ville de Kara a donc le cadre de cette tradition séculaire. Veille de l’élection présidentielle, à laquelle Faure Gnassingbé sera candidat pour briguer un quatrième mandat, ce grand oral militaire prend une importance particulière.
Ce fut l’occasion pour les FAT de galvaniser le chef de l’État, également chef suprême des armées selon la constitution togolaise.
Un soutien unanime des Forces Armées du Togo au chef de l’État
D’entrée, le commandement militaire a ainsi tenu à saluer « le leadership et la politique de développement du président Gnassingbé, qui concourt au renforcement des capacités opérationnelles et à la modernisation de l’institution militaire. »
C’est donc une preuve de la considération des FAT envers les efforts consentis par le pouvoir pour moderniser l’armée togolaise.
Réaffirmant à cette occasion leur « engagement et leur soutien au chef de l’État, face aux défis sécuritaires », les forces armées du Togo ont fait bloc derrière Faure Gnassingbé. Une marque de confiance à quelques heures d’un scrutin capital pour l’avenir du pays.
De son côté, le président-candidat a tenu à féliciter les FAT « pour leur professionnalisme, leur bravoure et leur détermination à assurer la sécurité du pays. »
Encourageant les militaires « à œuvrer avec vigilance permanente à garantir la protection des paisibles citoyens », Faure Gnassingbé voit en eux un pilier indispensable à « la consolidation de la paix, de sécurité et de la cohésion sociale. »
Le chef de l’État sait déjà qu’il peut compter sans réserve sur son armée. Preuve ultime de l’autorité dont il continue de jouir auprès des forces régaliennes de son pays.
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