C’est un véritable coup d’accélérateur que s’apprête à donner le Togo à son réseau de routes. Le gouvernement vient en effet de lancer un immense plan de rénovation et de construction d’axes bitumés à travers tout le pays.
Une offensive tous azimuts pour désenclaver les régions reculées et leur insuffler un nouveau souffle économique.
Le signal fort est venu des appels d’offres internationaux lancés pour recruter les entreprises qui se chargeront des premiers chantiers.
Au menu : la réfection de 60 km de routes dans les confins des Plateaux et de la Kara. Sont notamment ciblés le tronçon d’Akonta à Tchatchako, soit près de 50 km au cœur des terres. Sans oublier les voiries de Notsè et Mango qui seront entièrement réasphaltées.
Mais ce n’est là que la pointe de l’iceberg. Le ministère des Travaux publics, bien décidé à en découdre avec l’enclavement, prévoit en réalité une offensive massive en 2024.
Près de 400 km de routes poussiéreuses seront soit rénovées, soit nouvellement tracées puis goudronnées !
Une réalisation titanesque pour les équipes du ministre Zourétou Kassa-Traoré, qui disposent de solides 85 milliards de francs CFA pour mener à bien ces chantiers.
Une manne presque intégralement dédiée au volet routier, devenu la priorité absolue en matière d’infrastructures.
La construction de nouvelles routes : le remède à l’enclavement au Togo
Il faut dire que le retard pris ces dernières années était devenu difficilement soutenable. Nombreuses sont les localités qui restaient coupées du reste du Togo, ne permettant ni le développement des échanges commerciaux, ni l’arrivée d’investisseurs sur ces terres isolées.
En injectant massivement dans le goudronnage de nouvelles routes et pistes, l’exécutif mise donc sur un puissant effet de levier pour la croissance économique.
Le goudron vient y apporter la promesse d’un désenclavement, et avec lui, de nouvelles opportunités d’entrepreneuriat pour ces régions excentrées.
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