Togo / Effondrement de la passerelle piétonne d’Agoè-Zongo : le Président Faure Gnassingbé tape du poing sur la table et annonce…

Faure Gnassingbé pont agoè-zongo

Credit Photo : Telegram / @Gouv Tg

Au Togo, le Président Faure Gnassingbé est sorti du silence sur l’accident de la passerelle d’Agoè-Zongo ou le « pont » comme de nombreux Togolais aiment l’appeler.

En effet, lors du Conseil des ministres de ce 16 décembre 2024, il a demandé à ce que toutes les victimes bénéficient d’une assistance complète, et qu’une enquête sur l’accident soit menée avec toute la rigueur possible.

Il a insisté sur le fait que des responsabilités pénales devaient être clairement établies. Une enquête judiciaire a donc été ouverte par le Procureur de la République, avec la mise en garde à vue du responsable de la société propriétaire du camion semi-remorque.

En outre, les dirigeants des entreprises impliquées dans la construction du pont et de ses installations de sécurité ont été convoqués pour être entendus par les autorités.

Pour ce faire, le Chef de l’État a ordonné la mise en place d’une commission d’enquête afin de déterminer les responsabilités administratives et contractuelles concernant la construction du pont et de ses accessoires.

Cette commission devra aussi vérifier les conditions de sécurité, notamment les dispositifs de contrôle des poids et dimensions des véhicules en circulation.

Le gouvernement a annoncé une série de mesures immédiates : inspection des passerelles du pays, renforcement des contrôles de poids des véhicules et déploiement de forces de police pour détecter les infractions liées aux véhicules surdimensionnés.

Le Togo a ainsi décidé de durcir la réglementation pour éviter de nouveaux drames similaires.

Avant l’intervention du président Faure Gnassingbé, retour sur l’effondrement de la passerelle piétonne ou du « pont » d’Agoè-Zongo

Le drame s’est produit vers 14 heures le 13 décembre, lorsqu’un véhicule, une semi-remorque transportant une citerne à gaz en taille excessive, a heurté la passerelle piétonne ou le « pont » d’Agoè-Zongo.

La structure de l’édifice, endommagée par le choc, s’est effondrée, écrasant sur son passage le camion, une voiture et deux tricycles de transport.

Le bilan provisoire a rapidement fait état de huit décès sur place, ainsi que de trois blessés graves, évacués vers les hôpitaux.

Le gouvernement avait auparavant réagi en adressant ses condoléances aux familles des victimes et en assurant une prise en charge des blessés.

Mais au-delà de la douleur des familles, cet accident a soulevé des questions cruciales sur la sécurité des infrastructures du pays.