Les professionnels des médias se sont réunis ce mardi 13 février 2024 à Lomé, dans un atelier de formation sur les défis de la désinformation en Afrique de l’Ouest.
Le thème ayant fait l’objet d’échanges, de débats et de mise en lumière était : « Quel narratif optimiste sur l’Afrique de l’Ouest à l’ère de la désinformation ? »
Elle a vu la présence des personnalités des médias à l’instar de Max-Savi Carmel, Élisabeth Apampa, ou encore Noël Tadegnon pour ne citer que ceux-ci.
Il s’agissait durant cet atelier de formation d’outiller les professionnels des médias des outils et connaissances leur permettant de contrer l’avancée fulgurante de fausses informations couramment appelées en anglais « fake news ».
L’atelier a couvert trois communications, à savoir « La désinformation en Afrique de l’Ouest : Enjeux et Défis » ; « Techniques de base de vérification en journalisme » et « Intercepter l’intox dans les médias : Astuces et cas pratiques relatifs à la désinformation en Afrique de l’Ouest ».
Pour l’organisation, pilotée par le Conseil de dialogue et de partenariat Togo-France, l’un des objectifs majeurs de l’atelier est de prendre en contre-pied le côté négatif de la quantité d’informations en usant des atouts du numérique pour déceler le vrai du faux.
L’IA dans le métier du journalisme
ChatGPT, Midjourney ou encore Gemini, sont autant de nouveaux outils de l’intelligence artificielle qui ont pris de l’ampleur ces deux dernières années. Face à la facilité d’usage dont ils font preuve, le journaliste peut être tenté de ne pas s’en priver.
Cependant, force est de constater que ces mêmes outils ne nécessitant pas des compétences avancées en informatique pour l’utilisateur, sont des pionniers des fausses informations. Comme l’exemple avec des deepfakes mettant en scène des présidents de république ou des personnalités tenant des discours qu’ils n’ont jamais prononcés.
La fine différence entre le réel et le faux, l’original et la copie peut induire en erreur le journaliste sans expérience ni connaissance dans la vérification des faits.
Loin de les jeter la pierre, ces mêmes outils peuvent être des agents pouvant interagir avec le journaliste positivement dans l’exercice de ses fonctions.
D’ailleurs, comme le précise Noël Tadegnon, initiateur de Togocheck, le moment serait venu pour le journaliste de mettre à jour ses connaissances afin de ne pas être dépassé par la machine.
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