Des universités canadiennes ont décidé d’aller à la rencontre des étudiants togolais le mardi 14 octobre 2025, à l’Hôtel 2 Février de Lomé.
Initiée par l’organisation non gouvernementale Avantage Ontario, cette rencontre s’inscrit dans le cadre d’une tournée internationale organisée dans plusieurs pays africains et en France, du 26 septembre au 18 octobre 2025.
Cette conférence permettra aux étudiants d’échanger directement avec les représentants des universités et collèges francophones du Canada.
Ils auront l’occasion de poser des questions sur la qualité des programmes, la vie étudiante, ainsi que sur toutes les informations connexes nécessaires à leur épanouissement académique.
Selon l’ONG, l’accès à la salle de conférence est gratuit, mais une inscription préalable en ligne est requise via le lien indiqué sur leur page Facebook.
La conférence débutera à 16 h (heure locale) et prendra fin à 21 h.
Rappelons que l’Ontario compte dix établissements d’enseignement offrant plus de mille programmes en français ou bilingues (français–anglais) :
- Université de l’Ontario français
- Université d’Ottawa
- Université de Sudbury
- Collège La Cité
- Université Laurentienne
- Université Saint-Paul
- Université de Hearst
- Université de York
- Collège Boréal
- Université de Toronto
Cette tournée intervient alors que le Canada enregistre une baisse importante des demandes d’admission d’étudiants internationaux.
À titre d’exemple, l’Université Laval a constaté une diminution significative du nombre d’étudiants étrangers pour la rentrée d’automne 2025.
Les nouvelles inscriptions ont chuté de 25 % par rapport à 2024, et de 50 % par rapport à 2023.
Le nombre total d’inscriptions se situe donc en dessous du quota fixé par le gouvernement canadien.
Selon l’établissement, cette baisse s’explique notamment par la réputation ternie du pays à cause des récents changements dans les politiques migratoires.
Cette diminution représente également un manque à gagner financier pour les universités, les étudiants internationaux s’acquittant de frais de scolarité plus élevés.