Togo : ce qui va changer sur nos routes après l’effondrement de la passerelle à Agoé-Zongo

Crédit photo : assemblee-nationale.tg

Au Togo, bien de choses risquent de changer sur les routes après le drame de l’effondrement de la passerelle à Agoé-Zongo le 13 décembre 2024.

Cet événement, qui a causé d’importants dégâts matériels et humains, a suscité une vive émotion au sein de la population et mobilisé les autorités publiques.

Le vendredi 20 décembre 2024, 3 ministres étaient à l’Assemblée nationale pour répondre aux questions des députés sur l’accident.

Il s’agissait de Me Pacôme Adjourouvi, ministre des droits de l’Homme, de la formation à la citoyenneté, et des relations avec les institutions de la République ; Sani Yaya, ministre des travaux publics et des infrastructures et Calixte Batossie Madjoulba, ministre de la Sécurité et de la protection civile.

L’équipe gouvernementale a d’abord situé les parlementaires sur les circonstances du drame. Elle a ensuite précisé les mesures envisagées pour éviter que cela ne se reproduise à l’avenir.

Ce qui va changer sur nos routes

La passerelle piétonne d’Agoé-Zongo n’est pas la seule passerelle dans la capitale. On retrouve notamment une autre dans le quartier administratif près du Grand marché.

Le gouvernement compte renforcer toutes les passerelles. Ensuite, il y aura des portiques au niveau des passerelles ainsi que des dos d’ânes. Cela devrait obliger les conducteurs à réduire leur vitesse dans cette zone.

En outre, il y aura une tolérance zéro pour le non-respect de la charge maximale autorisée d’un véhicule de transport routier. Le gouvernement va renforcer les dispositifs de contrôle de la charge à l’essieu.

Pour finir, le gouvernement va intensifier la sensibilisation à l’endroit des usagers de la route en matière de gabarit.

Une enquête lancée après l’effondrement de la passerelle à Agoé-Zongo

L’accident d’Agoé-Zongo ne restera pas impuni. Une enquête judiciaire a été ouverte pour déterminer les responsabilités, et des auditions sont en cours.

Cette démarche vise à établir la vérité sur les faits et à sanctionner toute négligence éventuelle.

Dans l’immédiat, le plan ORSEC, qui est un dispositif d’organisation d’urgence pour la sécurité civile, a été activé pour venir en aide aux victimes et à leurs familles.

Ce dispositif inclut la prise en charge des blessés ainsi qu’un accompagnement psychologique pour les proches endeuillés.

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