Au Togo, les enseignants fonctionnaires de cette catégorie spécifique peuvent se frotter les mains à la suite d’une annonce faite par le ministre de la Fonction publique Gilbert Bawara.
Ce dernier a, lors d’une intervention chez nos confrères de New World TV, indiqué que les enseignants fonctionnaires de la région des Savanes seront soumis à des « conditions et modalités particulières ».
En effet, la région des Savanes située à l’extrême nord du Togo, est celle qui est la plus redoutée par les enseignants en cas d’affectation, car c’est la région qui est la plus touchée par les enjeux sécuritaires.
Située à la frontière avec le Burkina Faso, la région des Savanes est parfois confrontée à des attaques terroristes et l’Etat ne lésine sur les efforts pour endiguer ce phénomène.
Afin d’encourager les enseignants fonctionnaires qui seront affectés dans cette région, le ministre Gilbert Bawara a annoncé qu’un traitement salarial particulier sera réservé aux enseignants de cette région.
Traitement particulier aux enseignants fonctionnaires des Savanes
« Dans les prochaines semaines, nous allons procéder à la proclamation des résultats d’un recrutement spécifique qui est destiné à la région des savanes avec des conditions et des modalités particulières.
Nous cherchons à ce que nos frères et nos sœurs qui travaillent dans ces localités bénéficient d’une reconnaissance particulière avec une rémunération revalorisée par rapport aux fonctionnaires de même niveau. Nous allons donc publié ces résultats dans les semaines qui viennent en même temps que le résultats du concours général de la santé qui a eu lieu », a expliqué le ministre.
Ce dernier a aussi annoncé qu’un nouveau concours sera lancé très bientôt pour le recrutement de nouveaux enseignants afin de palier aux manques constatés sur le terrain.
« Au même moment, nous sommes en train de nous apprêter à lancer un concours pour des milliers de fonctionnaires enseignants. Chaque année, il y a des enseignants qui partent à la retraite. Il faut pourvoir à leurs remplacements. Malheureusement, nous pouvons avoir aussi des enseignants qui décèdent, il faut pourvoir à leurs remplacements.
Nous avons encore un nombre important d’enseignants volontaires, à peu près 4000. Nous devons faire en sorte que partout où les enseignants volontaires existent, progressivement nous pouvons les remplacer par des enseignants fonctionnaires.
Bien entendu, ceux de ces enseignants volontaires qui remplissent certaines conditions seront éligibles à passer les concours et une attention particulière leur sera accordée », a indiqué Gibert Bawara.