Les travaux de la cartographie des acteurs de la filière riz avaient débuté en décembre 2024 avec la mise en place des organes de la section nationale de l’observatoire du riz de la CEDEAO.
Le coordonnateur du FSRP, Djele Dahouda avait expliqué que : « La filière riz est stratégique pour l’économie, mais la demande croissante dépasse largement les capacités de l’offre locale, qui ne couvre que 32 % de la demande intérieure.
En 2023, les importations ont atteint plus de 43 milliards de F CFA, un chiffre qui illustre bien la dépendance excessive du Togo. Cette situation appelle à des actions urgentes pour surmonter les contraintes et atteindre l’autosuffisance en riz. »
La Banque mondiale avait financé la FSRP, dans la vision du gouvernement de répondre à la demande nationale à l’horizon 2030.
Le bilan des importations de riz en 2023, s’élève à plus de 43 milliards de F CFA.
Ces données proviennent de l’Institut national de la statistique et des études économiques et démographiques (INSEED),
L’Agence Ecofin, rapporte que le Togo a importé 52 568 tonnes de riz thaïlandais en 2023.
Cette dépense a poussé les autorités à revoir la Stratégie nationale de développement de la riziculture (SNDR 2).
Selon ce programme, le Togo devrait connaître une hausse dans sa production au plus tard en 2030.
Ainsi, afin de réduire les importations, la population togolaise est appelée à consommer les produits locaux pour permettre aux producteurs d’avoir une forte demande.