Dans un contexte de menace jihadiste croissante, le Togo a été une nouvelle fois confronté à la violence d’une attaque terroriste.
D’après les informations fournies par nos confrères de Jeune Afrique, une attaque d’envergure a ciblé le 20 juillet 2024 le poste opérationnel avancé de Kpékpakandi, près de la frontière burkinabè.
Elle aurait fait au moins dix victimes parmi les Forces armées togolaises (FAT). L’assaut, revendiqué par le Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (GSIM), a également coûté la vie à plusieurs dizaines de combattants jihadistes.
La grosse riposte de l’armée face à l’attaque terroriste au Togo
Face à cette agression, l’armée togolaise a rapidement riposté. En effet, des renforts dépêchés depuis Lomé ont permis aux forces de sécurité de reprendre le contrôle de la situation dès le lendemain matin, lorsque les assaillants sont revenus sur les lieux.
Une opération de ratissage a été lancée dans la zone pour sécuriser le secteur. Cette attaque s’inscrit dans une série d’incursions terroristes visant le nord du Togo depuis 2021.
Elle souligne l’urgence de renforcer la sécurité le long des 120 km de frontière avec le Burkina Faso, où les groupes jihadistes multiplient les tentatives d’infiltration.
Pour faire face à cette menace grandissante, le Togo a adopté en 2020 une loi de programmation militaire dotée d’un budget de 772 milliards de francs CFA jusqu’en 2025.
Cette initiative a permis d’augmenter les effectifs des forces de sécurité de 17 773 à 22 020 en seulement quelques années.
L’opération Koundjoaré, lancée en 2023, témoigne de la détermination du Togo à sécuriser sa frontière nord. Cependant, la persistance des attaques met en lumière les défis auxquels le pays est confronté dans sa lutte contre le terrorisme.
Le nouveau chef d’état-major général des armées, le général Dimini Allahare, nommé récemment, est particulièrement attendu sur ce front crucial pour la stabilité du pays et de la région.