Ticket bonus pour 1 million d’immigrants ; ils vont rester 18 mois aux États-Unis

sans visas États-Unis

Crédits photo : US Ambassy / Algerie

Près d’un million d’immigrants obtiennent la chance de rester légalement aux États-Unis pendant 18 mois supplémentaires. Ces migrants viennent du Salvador, du Soudan, de l’Ukraine et du Venezuela.

Le gouvernement a annoncé la mesure ce vendredi 10 janvier 2025 à travers son ministère de la Sécurité intérieure (DHS).

Il a fait savoir qu’il compte prolonger ce régime spécial protégeant 232.000 Salvadoriens, 1.900 Soudanais, 600.000 Vénézuéliens et 103.700 Ukrainiens.

L’annonce intervient dix jours avant l’investiture du président élu Donald Trump. Ce dernier a promis de procéder à une expulsion massive de migrants après sa prise de fonction.

Pourquoi ces immigrants peuvent-ils rester aux États-Unis ?

Les États-Unis accordent un statut spécial aux personnes dont la sécurité n’est pas garantie en cas de retour dans leur pays d’origine. Cette insécurité peut s’expliquer par la guerre, des catastrophes naturelles ou d’autres raisons « extraordinaires ».

Donald Trump avait essayé de mettre fin à ce programme lors de son premier mandat entre 2017 et 2021, mais sans y parvenir.

Les Salvadoriens bénéficient de ce régime spécial pour des raisons environnementales. Ils pourront se réenregistrer en mars et rester aux États-Unis jusqu’en septembre 2026, a précisé le DHS.

Les Soudanais jouissent du même droit car leur pays est frappé depuis 20 mois par une guerre dévastatrice. Une situation similaire aux Ukrainiens, après l’invasion de leur pays par la Russie en février 2022.

Quant aux Vénézuéliens, leur statut spécial est prolongé en raison de la « grave situation humanitaire que le pays continue à connaître, à cause de la crise politique et économique sous le régime inhumain de Nicolas Maduro », a souligné le DHS.

Le président Maduro a prêté serment vendredi pour un troisième mandat de six ans. Les États-Unis ne reconnaissent pas son élection. La superpuissance a dénoncé le « simulacre » et le caractère « illégitime » de son investiture, et imposé de nouvelles sanctions.

Avec AFP