Le Burkina Faso a décidé d’immortaliser le héros qu’a été le père de sa révolution : le capitaine Thomas Sankara.
À cet effet, les autorités burkinabè ont pris une décision historique en faveur de ce militaire qui a à tout jamais, marqué l’histoire de l’ex Haute-Volta désormais rebaptisé Burkina Faso.
En effet, le mercredi 15 octobre 2025 marquait le 38e anniversaire de la mort du capitaine Thomas Sankara.
À l’occasion de la célébration de cette date historique, le Premier ministre Burkinabè, Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo représentant le capitaine Ibrahim Traoré, chef d’État du pays, a présidé le mercredi 15 octobre 2025, la cérémonie officielle de commémoration de cet événement majeur dans l’histoire de ce pays sahélien.
Cette cérémonie solennelle a eu lieu à Ouagadougou, sur le site du Mémorial Thomas Sankara.
Lors de l’événement, le chef du gouvernement a délivré le message du capitaine Ibrahim Traoré à cette occasion, un message poignant et plein de reconnaissance à l’endroit de le héros africain.
Dès les premières lignes de son discours, le président burkinabè a tenu « l’héritage moral, politique et patriotique » qu’a su laisser le père de la révolution burkinabè.
« En ce jour 15 octobre 2025, le Burkina Faso, l’Afrique et le monde se souviennent avec fierté et reconnaissance d’un homme dont le nom, trente-huit ans après sa mort tragique en ces lieux, continue de résonner comme un appel à la justice, à la souveraineté et à la dignité : le Président Thomas Sankara », a déclaré le Capitaine Ibrahim Traoré.
Pour le dirigeant burkinabè, Thomas Sankara n’est pas uniquement un héros national, mais plutôt incontestablement, un « symbole universel » qui a su démontrer qu’on pouvait gouverner autrement.
Afin de perpétuer la mémoire de ce grand homme de l’histoire de l’Afrique et de ses douze (12) compagnons, le capitaine Ibrahim Traoré a annoncé la tenue d’un cérémonial militaire tous les premiers jeudi du mois à 16h sur le site du Mémorial érigé en son honneur.
« Dans l’optique de maintenir une mémoire vive de leur sacrifice, nous allons instituer en ces lieux un cérémonial militaire tous les premiers jeudis du mois à partir de 16 heures. Ce moment solennel de recueillement et d’hommage combinera rigueur militaire et ferveur populaire.
Thomas Sankara n’est pas un souvenir. Il est une promesse. Et cette promesse, c’est à nous de la tenir », a souligné le chef d’État burkinabè.