Un an à la tête des Espoirs et puis il s’en va. Nommé le 21 août 2023 en remplacement d’un Sylvain Ripoll contesté de toutes parts, Thierry Henry a annoncé son départ de son poste de sélectionneur des Espoirs dans la foulée des Jeux Olympiques.
Malgré la médaille d’argent décrochée à Paris et un contrat de deux ans qui courait jusqu’à l’Euro 2025 qui se tiendra en Slovaquie.
Pour justifier sa décision, Thierry Henry a avancé des « raisons personnelles ».
Elle n’en a pas moins été difficile à accepter par Philippe Diallo. Pour autant, le président de la Fédération Française de Football n’a que de bien à dire du vice-champion olympique.
« J’ai été ravi de l’année passée aux côtés de Thierry Henry. La France a décroché une médaille d’argent quarante ans après l’or (aux Jeux de Los Angeles, en 1984) et cette équipe a emporté le coeur des Français, les stades étaient pleins. Thierry a su faire un groupe et la performance a été remarquable », a-t-il confié dans les colonnes de L’Equipe.
La nostalgie de Thierry Henry
Et alors que les Bleuets doivent encore valider leur billet pour le prochain Euro, le patron du football français a confiance en Gérald Baticle, qui a pris la succession de Thierry Henry sur le banc de l’équipe de France Espoirs et était l’adjoint de l’ancien Gunner durant son (court) mandat.
« Je fais confiance à Gérald Baticle qui a apporté son expérience pendant les JO », a-t-il soufflé.
De son côté, Thierry Henry a visiblement le cœur lourd à l’évocation des Bleuets. En témoigne son échange avec Magnes Akliouche après la victoire de Monaco face au FC Barcelone en Ligue des champions.
« Vous me manquez, tu me manques », a ainsi glissé à son ancien joueur celui qui a retrouvé son rôle de consultant pour CBS Sports les soirs de Ligue des champions.