Après la déroute du Real Madrid face au Paris Saint-Germain (0-4), Thibaut Courtois a été très lucide sur son analyse d’après-match.
Parmi les points forts du PSG repérés par le portier merengue, il y a l’activité physique incroyable des Rouge et Bleu au pressing. Courtois a même confié qu’il en avait parlé à Ousmane Dembélé.
«J’ai dit à Dembélé qu’il pressait beaucoup. Sur un six mètres, j’ai une demi-seconde pour réfléchir à l’endroit où donner le ballon, parce qu’ils vous mangent. C’est quelque chose que nous devons améliorer en tant qu’équipe, ce n’est pas seulement une question d’individus. En tant qu’équipe, nous devons mieux presser, être plus coordonnés. Aujourd’hui, nous avons manqué d’un peu de coordination. Dans les autres matches, nous avons fait beaucoup mieux. C’est quelque chose que nous devons regarder à la vidéo et améliorer», a confié le Belge en zone mixte.
Thibaut Courtois est revenu sur la prestation de son équipe et l’impact de Xabi Alonso sur l’équipe.
« Les changements sous Xabi Alonso ? On joue différemment, on veut presser plus haut, l’entraîneur veut qu’on soit mieux placés partout sur le terrain. Il y a toujours des zones à occuper. On s’améliore depuis le premier match contre Al-Hilal (1-1). Mais ce n’est pas facile de tout changer directement. Dans un match comme ça, contre une grande équipe, on voit tout de suite les erreurs, les choses qu’on doit améliorer. C’est le niveau vers lequel on doit aller. Paris, c’est la meilleure équipe du monde sur le terrain. C’est là qu’on doit s’améliorer et apprendre. On analysera avec le coach, voir ce qu’on peut mieux faire et en août, on va commencer à travailler en espérant être encore en course fin mai (en Ligue des champions), qu’on puisse rivaliser avec ce genre d’équipe. On sait qu’on doit nous améliorer. On va tout faire. Mais en trois semaines, c’est difficile de tout changer, surtout contre une grosse équipe comme le PSG…» , a-t-il déclaré.
Thibaut Courtois confient pour l’avenir de Xabi Alonso
il y a six semaines, Xabi Alonso a pris les rênes du Real Madrid C. F., succédant sur le banc à Carlo Ancelotti. Vu le palmarès de son illustre prédécesseur, la stature du club madrilène, l’effectif présent et sa propre histoire au club en tant que joueur, le jeune entraîneur de 43 ans était naturellement escorté par de nombreuses attentes.
Loin d’être intimidé par la pression naturelle d’une Maison Blanche qu’il connaît si bien, l’ex-international espagnol vainqueur de la Coupe du Monde de la FIFA 2010, a commencé à transformer son équipe avec une idée claire : discipline, pression haute et implication de tous les joueurs.
Depuis le début de la compétition, la patte de Xabi Alonso a été visible dès la première minute, avec à la clé une phase impeccable de montée en puissance, des victoires convaincantes, un équilibre tactique et le sentiment que chaque joueur sait exactement ce qu’il doit faire. Il a non seulement apporté son expérience d’ancien joueur qui a pratiquement tout gagné, mais aussi d’entraîneur qui a tant brillé au Bayer Leverkusen.