Dans une révélation saisissante, le général Michael Langley, chef du Commandement américain pour l’Afrique (Africom), a dressé un portrait alarmant de l’évolution du terrorisme sur le continent.
Ses propos, tenus sur Fox News, jettent une lumière crue sur une réalité que beaucoup pressentaient sans oser la quantifier : en quinze ans, le terrorisme en Afrique s’est décuplé.
« En 2008, seuls 4% de tous les terroristes se trouvaient en Afrique. Aujourd’hui, ce chiffre est passé à 40% », a déclaré le général Langley, dévoilant des statistiques qui glacent le sang.
Cette progression fulgurante interroge sur l’efficacité des stratégies antiterroristes déployées jusqu’alors.
Paradoxalement, cette multiplication des terroristes en Afrique s’est produite ainsi même que les forces occidentales occupaient une place prépondérante dans la lutte contre ce fléau.
Un constat qui soulève des questions sur la pertinence des interventions étrangères et leur impact réel sur le terrain.
Face à cette situation, plusieurs pays africains ont choisi de rompre avec le modèle de coopération militaire traditionnel.
Le Niger, le Mali et le Burkina Faso ont ainsi signifié à la France la fin de sa présence sur leur sol. Le Niger est allé plus loin encore, demandant également le départ des forces américaines.
Contre toute attente, ce choix audacieux ne semble pas avoir entraîné l’effondrement redouté. Au contraire, certains États africains enchaînent les victoires contre les groupes terroristes.
L’armée nigérienne a récemment annoncé l’élimination d’un cadre djihadiste important, tandis que la libération de Gao au Mali témoigne d’une capacité à tenir sans le soutien occidental.
Ces succès, bien que fragiles, invitent à repenser les paradigmes de la lutte antiterroriste en Afrique.
Ils suggèrent que la solution pourrait bien venir de l’intérieur du continent, remettant en question des décennies de doctrine sécuritaire internationale.
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