On en saura un peu plus sur l’origine des armes utilisées par les terroristes pour frapper le Bénin, le Burkina Faso, le Niger, le Mali.
Les enquêteurs du Conflict Armament Research (CAR) vont publier les résultats d’une vaste étude retraçant la provenance des arsenaux utilisés par les groupes jihadistes dans le Sahel central.
Mais déjà, on apprend qu’il est question des armes très majoritairement vieilles de plusieurs décennies et dont une part importante a été détournée des stocks des armées régionales.
Il s’agit de l’une des zones les plus dangereuses au monde.
Le Sahel central, et en particulier la zone dite des trois frontières (Mali, Burkina Faso, Niger) et du Bénin a connu une intensification du terrorisme, des violences au cours de la dernière décennie, opposant groupes armés non-étatiques aux forces de sécurité nationales et milices communautaires et provoquant des déplacements massifs de population.
Depuis 2015, les enquêteurs de Conflict Armament Research (CAR) répertorient et tracent les armes et munitions récupérées dans ces zones pour en analyser la provenance.
Leur rapport publié le mardi 29 avril 2025 lève le voile sur la composition des arsenaux aux mains des groupes terroristes et les dynamiques locales du trafic d’armes.
Les groupes terroristes se sont emparés également des armes modernes lors des différents attaques au Bénin, Mali, Burkina Faso, Niger.