La chanteuse nigériane Tems a fait la lumière sur son expérience dans la prison ougandaise où elle a été détenue pendant 2 jours entiers en 2020, aux côtés d’Omah Lay, après avoir été inculpée devant le tribunal.
Elle était complètement déconnectée du monde pendant sa détention et s’est retrouvée à s’adapter assez rapidement au fait d’être en prison.
S’exprimant lors d’un entretien avec Angie Martinez, elle a détaillé son expérience dans la petite prison miteuse à partir du moment où elle a été prise en charge à son hôtel.
« Je pensais que je n’allais pas sortir et je le voyais pour une raison comme peut-être que j’étais censée aider les gens.
Je m’installais parce que je me suis adapté très vite mais en entrant, j’ai commencé à pleurer parce qu’ils m’ont donné mon uniforme et ça puait parce qu’ils ne le lavent pas.
C’était une petite pièce et il n’y avait rien, il y a juste le sol ils te donnent des couvertures et des mouchoirs et tu es juste par terre, pas de lit et je l’ai fait pendant deux jours.
Je ne savais même pas que j’allais sortir, je n’avais pas d’oreilles au sol, personne ne me disait rien. Dehors, tout le monde était comme « Tems libre, Omah libre, mais à l’intérieur, j’avais juste de l’espoir, j’attendais », a-t-elle déclaré.
Même si elle gardait espoir, elle ne pensait pas pouvoir s’en sortir de sitôt. Tems a noté que les femmes avec lesquelles elle avait des liens dans la prison étaient pratiquement enfermées pour les choses les plus insignifiantes, et que certaines étaient gardées par des gardiens payés pour le faire.
La structure de la prison était telle que les détenues ne pouvaient pas passer d’appels téléphoniques à moins d’avoir de l’argent et elle n’en avait pas.
La chanteuse a noté qu’elle amusait les dames de la prison en leur faisant un clin d’œil lorsqu’elles la regardaient quand elle entrait.
Pourquoi faisait-elle un clin d’œil ? Des nerfs, a-t-elle expliqué, pour s’adapter rapidement et surtout, pour éviter de pleurer.
« Une fois que je suis entrée, tout le monde s’est retourné et m’a regardé en chuchotant et je me suis dit ‘qu’est-ce que je fais ? Je ne peux pas pleurer’.
J’ai juste commencé à faire un clin d’œil, c’était ma façon de m’adapter. Je dois montrer à ces gens que j’ai confiance en moi, alors j’ai commencé à faire des clins d’œil supplémentaires et à leur dire bonjour et elles riaient », a ajouté Tems.
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