Événement malheureux à la prison civile de Mongo au Tchad, où une centaine de détenus se sont évadés, dans la nuit du vendredi 18 avril 2025. Une évasion qui aurait fait suite à une fusillade meurtrière d’après les informations rapportées par l’AFP.
Selon la source, les faits font suite l’AFP, les fait se seraient produits quelques heures après une plainte collective des détenus, d’un «manque de nourriture», les obligeant à se révolter.
Au total, 136 prisonniers, parmi lesquels on compte trois morts et trois blessés après la fusillade, se seraient échappés du centre de détention.
«Il y a eu une centaine d’évadés, trois morts et trois blessés», a indiqué Hassan Souleymane Adam, le secrétaire général de la province de Guéra, où se trouve Mongo.
«C’est à 21 heures 18 minutes que les prisonniers se sont révoltés, ils ont cassé le bureau du régisseur pour récupérer des armes, il y a eu échange de tir avec les gardiens, au même moment le gouverneur est arrivé. Il a été blessé», a dit un responsable administratif à Mongo sous couvert d’anonymat.
Ce dernier a confirmé que l’échange de tir a fait trois morts, ajoutant que «ce sont au total 132 prisonniers qui se sont évadés, tous des prisonniers de droit commun».
Détenus évadés d’une prison; le ministre de la Justice du Tchad se confie
Selon la même source, les prisonniers se sont plaint de «manque de nourriture», avant de se révolter dans la nuit.
Le ministre de la Justice, Youssouf Tom, également joint par téléphone le 19 avril par l’AFP, a déclaré : «Je pourrai vous donner des informations précises quand je serai sur place à Mongo dans les heures qui suivent».
Le président de le République, Idriss Déby, tarde à faire une sortie officielle suite aux faits
La prison, située à cinq km à l’est de la ville de Mongo, a moins de 10 ans. Elle est considérée comme une prison de haute sécurité.