Au Tchad, les autorités ont autorisé une marche contre la présence militaire française dans le pays.
Un vent de contestations souffle sur N’Djamena. La présence militaire française est de plus en plus décriée dans le pays.
Alors que les autorités tchadiennes ont sommé les forces françaises de quitter leur territoire au plus grand tard le 31 janvier 2025, une marche a été organisée pour exiger le départ du dernier contingent avant la date fixée.
Organisée par la plateforme Tchad, ladite marche a reçu l’accord du gouvernement tchadien.
Cette marche citoyenne qui a eu lieu dans la journée du samedi 25 janvier 2025, s’est insurgée contre la présence d’une dernière base militaire à N’Djamena, la capitale du pays.
Depuis novembre 2024, le Tchad a décidé de rompre ses accords de coopération de défense avec la France.
N’Djamena avait fait savoir que «la France est un partenaire essentiel mais elle doit aussi considérer désormais que le Tchad a grandi, a mûri et que le Tchad est un État souverain et très jaloux de sa souveraineté».
Suite à la dénonciation de l’accord militaire les liant, Paris a entamé le retrait de ses troupes de ce pays de l’Afrique Sahélienne.
L’ancienne puissance coloniale a également promis que la date fixée par les autorités tchadiennes pour son retrait, sera respectée.
Un nouveau coup dur pour Paris qui avait déjà été contraint de quitter le Burkina Faso, le Mali et le Niger.