Les choses ne s’arrangent véritablement pas pour l’ancien Premier ministre du Tchad, Succès Masra.
Concrètement, il vient d’être renvoyé devant la chambre criminelle par la justice de N’Djaména. La décision a été prise ce 30 juillet 2025.
Le sort de Succès Masra suscite désormais de vives inquiétudes au niveau national et international.
La chambre d’accusation de la capitale du Tchad a officiellement renvoyé Succès Masra devant la chambre criminelle pour les événements tragiques du 14 mai à Mandakao, dans la province du Logone occidental.
Pour rappel, Succès Masra avait été arrêté à son domicile quelques jours avant cette décision du 30 juillet 2025.
Le procureur de la République de N’Djaména avait rapidement annoncé que l’opposant serait mis en cause dans les événements de Mandakao.
Devant la situation, l’avocat de Succès Masra, maître Saïd Larifou, membre du barreau de Moroni aux Comores, a vivement contesté cette décision.
Dans un communiqué transmis à la presse, il dénonce une procédure qu’il qualifie d’irrégulière et d’arbitraire.
Selon lui, le dossier manque cruellement de fondement juridique sérieux et ne présente aucune preuve matérielle tangible ou témoignage crédible.
Maître Larifou affirme qu’il s’agit d’une « affaire à caractère politique, où les autorités judiciaires agissent sous pression politique ».
Au-delà des frontières tchadiennes, la défense sollicite l’attention de la communauté internationale.
Maître Larifou invite particulièrement les partenaires du Tchad et les organisations de défense des droits humains à surveiller le respect des droits fondamentaux.