Au Tchad, le gouvernement a pris une importante décision en faveur des enseignants.
En effet, le bras de fer entre le gouvernement et le Syndicat des Enseignants du Tchad (SET) connaît son épilogue.
Face au long mouvement de grève déclenché par ledit syndicat, les autorités tchadiennes ont finalement réagi en leur faveur.
En effet, la révision du statut particulier des enseignants en République du Tchad réclamée par la SET est désormais effective.
Le jeudi 06 novembre 2025, le décret portant Statut particulier des enseignants a été révisé et signé.
Ledit décret initialement enregistré sous le numéro 477, prend désormais la référence 2850.
Aussitôt après la révision et la signature du texte, une copie du décret révisé a été officiellement remise entre les mains du Bureau Exécutif du Syndicat des Enseignants du Tchad, par le ministre en charge de l’Éducation Nationale et de la Promotion Civique, Dr. Aboubakar Assidick Choroma.
»A cette occasion, le chef du département de l’Éducation Nationale et de la Promotion Civique a souligné que ce décret est l’œuvre du Chef de l’État. Il a également salué l’esprit de dialogue et de coopération dont a fait preuve le Bureau Exécutif National du SET tout au long du processus de révision », a rapporté le ministère tchadien de l’Éducation Nationale.
Cette initiative du gouvernement a fortement été saluée par l’association syndicale.
Pour eux, la révision du décret 477 portant Statut particulier des enseignants, constitue une étape majeure dans la valorisation de ce métier noble et dans l’amélioration des conditions des enseignants de ce pays d’Afrique centrale.
« Ce jour marque une avancée significative, démontrant que le dialogue et la persévérance portent leurs fruits », a déclaré le secrétaire général national du SET.
Ainsi, cette démarche des autorités tchadiennes ouvre la voie à la suspension du mouvement de grève qui a débuté depuis le 02 octobre 2025.
Pour rappel, le décret 477 au cœur des revendications des enseignants a été adopté depuis septembre 1992.
Après 33 ans d’application, le Syndicat des enseignants du Tchad estime que ce texte est désormais caduc et doit impérativement être révisé en tenant compte des nouvelles réalités du métier et du pays.