Avec un taux d’infidélité de 51%, voici le pays où l’on trompe le plus au monde »

Avec un taux d'infidélité de 51%, voici le pays où l'on trompe le plus au monde"

Crédit Photo : Freepik

Quand on s’imagine les endroits où le taux d’infidélité bat son plein, certains clichés reviennent vite : la dolce vita italienne, les marivaudages parisiens ou l’esprit libre des pays nordiques.

Mais les chiffres racontent une autre histoire. Grâce à une vaste base de données, l’étude du Bebdible Research Center, relayée par Insider Monkey, a interrogé plus de 23 000 personnes dans une trentaine de pays.

L’enquête couvre une période de plus de 60 ans, depuis 1960. Elle s’appuie sur 1,9 million de points de données pour dresser une cartographie claire de la fidélité ou de son absence  dans les couples.

Selon les chercheurs, la précarité économique joue un rôle important. Dans certaines zones particulièrement touchées par la pauvreté ou les inégalités, l’infidélité semble plus fréquente.

L’Écosse affiche un taux d’infidélité de 51%

L’Écosse, par exemple, a hérité du titre officieux de « capitale mondiale de l’infidélité » pour cette raison. Mais d’autres éléments entrent aussi en ligne de compte : l’ennui, le manque d’amour, la colère, une faible estime de soi, ou encore la simple envie de nouveauté.

Certains pays d’Europe arrivent en haut du classement. Le Danemark affiche un taux d’infidélité de 46 %.

L’Allemagne et l’Italie suivent de près avec 45 %, juste devant la France à 43 %. En Scandinavie, malgré une culture de l’égalité et de la transparence, la Norvège et la Finlande dépassent les 40 %. En Espagne, en Belgique ou au Royaume-Uni, on reste autour de 36 à 40 %.

Mais un pays se distingue nettement des autres, avec un score qui dépasse de plusieurs points tous ses voisins. Ce pays-là affiche un taux d’infidélité de 51 %, c’est-à-dire que plus d’un adulte sur deux a déjà trompé son ou sa partenaire.

Ce chiffre s’explique en partie par une pratique culturelle tolérée, voire ancrée dans certaines régions : les relations parallèles, qui portent même un nom spécifique dans la langue locale.

À cela s’ajoute une industrie du sexe puissante, très présente dans l’économie et dans l’espace public. Ce pays, c’est la Thaïlande.

Le terme Mia Noi, qui désigne littéralement une « petite épouse », est couramment utilisé pour parler d’une seconde partenaire entretenue, en plus de l’épouse officielle.

Même si cette pratique ne fait pas l’unanimité, elle reste assez répandue dans certaines sphères. À cela s’ajoute le poids de la prostitution, très présente dans les zones urbaines et touristiques, qui rend les relations extraconjugales plus accessibles et moins taboues.

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