Affaire Tam Sir et Kila M’bongo : le Burida tranche en faveur de…

Tam Sir Kila M'bongo

Crédit Photo : YECLO.com

Dans cette affaire qui oppose l’artiste Kila M’bongo au beatmakeur Tam Sir, le Burida a finalement donné son avis. Et c’est à travers le sieur Akpatou Serge, le Directeur Général adjoint.

Invité sur le plateau de Peopl’Emik, il a énuméré plusieurs points qui pourraient départager Tam Sir et le doyen Kila M’bongo.

« Ici, il faut préciser que sur toute œuvre originale, l’auteur, le compositeur ou le parolier, a des droits de propriété intellectuelle. Et c’est en vertu de ces droits qu’il peut autoriser ou interdire l’usage public de son œuvre.

Dans les faits, pour qu’il y ait plagiat :

1 – Il va falloir montrer les ressemblances des deux morceaux. Dans le cas d’espèce, on n’a pas besoin d’être expert en musique pour savoir qu’une ressemblance existe vraiment entre Konami et Fimbu.

Ensuite, il faut prouver que la mélodie copiée de la chanson Konami existe avant celle qui est reprochée de plagiat. Et sauf cas extraordinaire, il ne sera pas difficile à Kila M’bongo de prouver que la chanson Konami qui a connu un succès monumental a existé avant la chanson Fimbu.

Troisième point, il faut prouver l’existence de droits d’auteurs au profit de Kila M’bongo. Et c’est là que des difficultés pourraient apparaître. Parce que, sauf erreur de ma part, j’aurais entendu qu’il ne serait pas l’auteur ou le compositeur de cette mélodie.

C’est donc vers le compositeur qu’il faudra se tourner pour savoir s’il a accordé des droits de communication et de reproduction publique à Tamsir. Si tel est le cas, alors il n’y a pas de plagiat.

Mais si nous sommes dans une hypothèse où des autorisations n’auraient pas été obtenues, alors toucherait le 4ᵉ point. Il s’agira de montrer le défaut d’utilisation de l’œuvre de Tamsir.

J’aimerais finir en attirant l’attention des uns et des autres sur les œuvres de l’esprit. Elles ont des propriétaires. Il faut avant tout avoir des autorisations. Demandons des autorisations, payons ce que nous avons à payer. Ceci, afin que nous ne subissions pas les foudres de la loi« , s’est-il exprimé.

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