L’Arabie Saoudite vient de prendre une décision importante concernant la tabaski.
La Cour suprême saoudienne a annoncé que le premier jour de « Dhou al-Hidjah » 1446 sera le mercredi 28 mai, après que le croissant de lune ait été aperçu ce lundi.
En conséquence, ajoute la même source, le jour de « Arafa » est fixé pour le jeudi 5 juin 2025, qui est le neuvième jour de Dhou-El-Hidjah, et que la date de l’Aïd El-Adha est fixée pour le vendredi 6 juin 2025.
Cette décision de l’Arabie Saoudite concernant la Tabaski devrait tout changer pour les musulmans du monde entier
Le Hajj, le grand pèlerinage au cœur de l’Aïd el-Adha
L’Aïd el-Adha ne se limite pas à une simple célébration religieuse, il est l’aboutissement d’un voyage sacré, celui du Hajj, cinquième pilier de l’islam. Chaque année, dans une ferveur paisible, des millions de croyants affluent vers La Mecque, répondant à un appel spirituel vieux de plus de quatorze siècles.
Dans cette ville sainte, le cœur du monde musulman bat à l’unisson. Les jours qui précèdent l’Aïd sont marqués par une succession de rites profonds, le Tawaf, cette marche circulaire autour de la Kaaba, symbole de l’unité divine, le Sa’i, qui retrace les pas d’Hajar entre les collines de Safa et Marwa, l’ascension vers Arafat, moment de recueillement et de prière intense ; puis la lapidation des stèles à Mina, signe du rejet des tentations.
Vient alors le rituel de Aïd el-Adha , acte central réalisé à Mina par le pèlerin, mais aussi simultanément dans chaque foyer musulman à travers le monde. En reproduisant le geste d’Ibrahim, croyants et pèlerins unissent leurs intentions, gratitude, soumission à Dieu, et solidarité envers les plus démunis. Le Hajj et l’Aïd ne forment alors plus qu’un seul et même souffle de foi, partagé à l’échelle de l’humanité.
Une fête sacrée au cœur de la culture saoudienne
L’Aïd el-Adha en Arabie Saoudite est bien plus qu’un simple jour férié. C’est un moment de piété, de partage et d’unité nationale. Dès l’aube du jour de fête, les mosquées et esplanades se remplissent de fidèles pour la prière collective de l’Aïd, marquant le début des festivités.
Vient ensuite le sacrifice rituel, en mémoire du prophète Ibrahim, acte central de la célébration. Les familles procèdent à l’abattage d’un mouton, d’une chèvre, ou parfois d’un bœuf ou d’un chameau, puis distribuent la viande à leurs proches et surtout aux personnes démunies. De nombreuses associations caritatives organisent également des campagnes de dons et de distributions, renforçant l’esprit de solidarité au sein de la société.