Tabaski au Sénégal : la décision radicale de Bassirou Diomaye Faye pour éviter une flambée des prix et une pénurie de moutons

Tabaski au Sénégal : la décision radicale de Bassirou Diomaye Faye pour éviter une flambée des prix et une pénurie de moutons

Crédits photo : Iwaria / achrafpictures

Pour la fête de la tabaski au Sénégal, Bassirou Diomaye Faye pour éviter une flambée des prix et une pénurie de moutons a pris une décision radicale.

Alors que la fête de la Tabaski approche à grands pas, les autorités sénégalaises multiplient les démarches pour éviter une flambée des prix et une pénurie de moutons.

Cette année encore, la question du bétail n’est pas seulement une affaire de marché, mais aussi une priorité stratégique. Et pour y faire face, le Sénégal regarde vers ses voisins.

Le ministre de l’Agriculture et de l’Élevage, Dr Mabouba Diagne, s’est récemment rendu en Mauritanie dans le cadre d’une visite officielle.

Objectif : renforcer les accords de coopération et faciliter l’entrée du cheptel mauritanien sur le marché sénégalais. Ce partenariat vise à garantir une offre suffisante de moutons pour répondre à la forte demande attendue, notamment dans les grandes villes comme Dakar, Thiès ou Kaolack.

Les années précédentes ont montré combien la fête pouvait virer à la tension sociale en cas de déséquilibre entre l’offre et la demande. Hausse vertigineuse des prix, spéculations, transport anarchique des bêtes : autant de défis que le gouvernement veut anticiper.

 Cette année, l’accent est mis sur l’organisation et la transparence. Le Sénégal prévoit de renforcer les points de vente agréés, de faciliter la circulation du bétail aux frontières, et de mieux encadrer les transporteurs et les éleveurs.

Des zones d’accueil spécifiques seront aménagées, notamment dans la région de Saint-Louis, considérée comme un hub d’entrée majeur pour les moutons venus de Mauritanie.

Au-delà de l’aspect religieux, la Tabaski représente un moment charnière pour l’économie informelle. Des milliers de petits commerçants, d’éleveurs et de transporteurs y trouvent une source de revenus. Pour les ménages, c’est aussi un défi budgétaire. Un mouton de qualité peut coûter jusqu’à trois fois le salaire minimum.

D’où l’importance, pour les autorités, d’agir en amont. La mission en Mauritanie est donc bien plus qu’un simple déplacement diplomatique : elle incarne une volonté de prévenir les tensions sociales et de préserver un équilibre dans un contexte économique déjà fragile.

Cette décision de Bassirou Diomaye Faye pour éviter une flambée des prix et une pénurie de moutons pour la Tabaski est très appréciée par les populations.

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