Quelques jours, après avoir chassé le président Bachar Al-Assad, le nouveau gouvernement de la Syrie a fait un geste qui raisonne déjà aux USA.
La Rébellion syrienne est parvenue à mettre le président Bachar Al-Assad dehors. Il a juste fallu 12 jours pour que les rebelles du Hayat Tahrir al-Sham (HTS) remontent le pays et mettent la main sur Damas la capitale.
Une fois le pays acquis, il faut faire de la diplomatie. Dans un premier temps, l’opinion occidentale s’est réjouie de la chute de la dynastie Assad. Ensuite, des questions ont été soulevées à cause du doute qui plane sur les nouveaux dirigeants de la Syrie.
Ainsi, l’on se demande si les nouveaux dirigeants feront preuve de démocratie ? Ou encore Mohamed Al-Julani, le leader du groupe HTS a-t-il vraiment coupé ses liens avec le groupe terroriste Al-Qaïda ?
Notons que le groupe HTS qui détient aujourd’hui le contrôle sur la Syrie était autrefois affilié au tristement célèbre groupe Al- Qaïda. Le groupe s’est détaché et a pris sa propre direction en se voulant plus modéré.
HTS se veut plus démocratique
Après avoir pris le contrôle du pays, ils ont d’abord maintenu le Premier ministre à son poste, interdit tout mouvement de violence et de pillage. Une première décision qui a commencé par plaire du côté des Occidentaux. En plus, Mahamed Al-Julani a lancé un appel à tous les Syriens résidant à l’étranger de revenir pour construire la Syrie.
Cette fois, le groupe HTS est allé plus loin que prévu. L’actuel homme fort de la Syrie Mohamed Al-Julani a en effet décidé de libérer un prisonnier politique américain. L’homme était emprisonné par Bachar Al-Assad.
En effet, ce jeudi 12 décembre 2024, les dirigeants du pays ont annoncé la libération de l’Américain Travis Timmerman. Ce geste a été posé par le gouvernement de la Syrie pour montrer leur volonté de collaboration avec les USA.
Selon le ministère des affaires étrangères du nouveau gouvernement de la Syrie, Travis Timmerman serait actuellement en liberté et en sécurité.
“Nous confirmons notre volonté de collaborer directement avec l’administration américaine pour la recherche des citoyens américains portés disparus sous le régime de Bachar al-Assad”, ont-ils ajouté.