Sydney Yauboueth, l’évêque ivoirien, a fait un magnifique témoignage sur les réseaux sociaux.
« En 1999, je donnais une conférence à la bibliothèque nationale au plateau (Abidjan) lorsque l’esprit de DIEU me conduisit vers une jeune fille débraillée, tout au fond de la salle.
Je l’invite à me rejoindre devant, et je lui demande ce qu’elle fait dans la vie.
Elle me dit qu’elle s’appelle Rachelle et elle est « bonne » « fille de maison » à Daloa (Tazibouo) qu’elle avait vu l’annonce la télé et tenait forcément à y prendre part.
Je lui demande par la suite de faire une semence et je prie pour elle, puis, je continue à prêcher.
La semaine qui suit, Rachelle décide d’aller faire des achats au supermarché sococe avant de rentrer à Daloa.
Pendant qu’elle était dans le rayon des pommades, elle aperçoit deux enfants (des jumeaux) qui courent vers elle et se serrent contre elle.
Surprise qu’elle était, elle essaie de les repousser mais les enfants refusent en pleurant. Quelques secondes plus tard une dame arrive avec des gardes et lui demande qui est elle?
Elle se présente et la dame lui demande pourquoi les enfants se sont accrochés à elle et refusent de la laisser?
Rachelle elle-même ne comprenait rien de ce qui se passait
Devant le refus des enfants de laisser la jeune fille, la dame décide de rentrer avec elle.
La dame ordonne qu’on lui renouvelle la garde-robe et l’embauche comme nounou à raison de l’attachement des enfants pour elle.
Rachelle reste dans cette villa cossue jusqu’à ce que la guerre éclate en Côte d’Ivoire en décembre 1999.
La dame étant citoyenne française a automatiquement bénéficié elle et toute sa famille, du programme d’urgence de rapatriement de l’ambassade de France en Côte d’Ivoire.
Voici comment La « nounou » Rachelle se retrouve en France avec une condition régulière.
DIEU ne s’arrête pas là, 3 ans plus tard, elle rencontre un blanc ( héritier de la famille Renault) et se marie.
La première offrande que Rachelle l’ex fille de ménage de parents pauvres depuis Daloa, m‘a envoyé c‘était 10,000 euros (6.500.000 FCFA).
La vie de Rachelle a changé à jamais », a confié l’évêque Sydney Yauboueth.
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