Lors d’une interview avec l’animateur Ozone, Suspect 95 est revenu sur les nombreuses comparaisons qui l’ont opposé à Didi B dans le passé.
À une époque, les fans voyaient en eux deux rivaux directs, une rivalité qui a fait beaucoup de bruit dans le monde du rap ivoirien.
Cependant, aujourd’hui, cette dynamique a changé. On oppose désormais Didi B à Himra. Cela a poussé Ozone à lui poser la question : pourquoi avoir refusé d’assumer cette comparaison ?
La réponse de Suspect 95 à cette question sur la rivalité avec Didi B a été franche et sans détour. Selon lui, il n’a rien à assumer. Il a déclaré : « Je n’ai rien à assumer. Ma manière d’écrire, ma manière de composer, y’a personne qui fait ça dans le rap ivoire ».
Il insiste sur le fait que les comparaisons étaient inutiles et qu’elles ne reflétaient en rien la réalité de son travail. L’artiste affirme que son style est unique et que personne dans le rap ivoirien ne fait ce qu’il fait. Pour lui, il n’y a pas de place pour la comparaison.
Suspect 95 met en avant son approche personnelle de la musique. Sa manière d’écrire, de composer, et de poser sa voix sur des beats est différente de tout ce qui se fait actuellement dans le genre.
Il refuse d’être mis dans une case. Il considère que chaque artiste doit être jugé pour ce qu’il fait et non par des rivalités imposées de l’extérieur.
Le rap ivoirien est un univers compétitif, où chaque artiste cherche à se faire une place. Mais Suspect 95 se distingue par son rejet des comparaisons.
Le président du Syndicat préfère imposer sa propre identité musicale, en se concentrant sur ce qu’il fait de mieux. Il veut que son travail parle de lui-même, sans avoir à se justifier par rapport à d’autres.
Il refuse d’être réduit à un simple rival dans une guerre musicale. Pour lui, l’important est d’être original. Il affirme qu’il a une manière unique d’aborder la musique et il ne souhaite pas que cela soit dilué dans des conflits inutiles.
Son but est d’aller de l’avant, sans se laisser influencer par les attentes des fans ou encore les comparaisons superficielles.