L’Afrique a récemment été témoin d’une série de coups d’État, suscitant des interrogations sur les causes profondes de cette tendance alarmante.
Alors que certains observateurs évoquent un mécontentement généralisé au sein des populations africaines, le président de la Guinée-Bissau, Umaro Sissoco Embaló, explore une autre explication.
D’après les informations relayées par nos confrères de Sputnik, le président Embaló a tenu la CEDEAO responsable, en partie, de la succession récente de coups d’État en Afrique. Il prend notamment l’exemple du Niger pour soutenir son argument.
Selon lui, la levée des sanctions au Mali par la CEDEAO a été « une grande erreur ».
En maintenant ces sanctions, la CEDEAO aurait pu dissuader les aspirations aux coups d’État dans la sous-région, en particulier au Niger.
Cette déclaration met en lumière les débats en cours sur le rôle des organisations régionales dans la promotion de la stabilité politique en Afrique de l’Ouest.
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