Starlink : Mauvaise nouvelle pour Elon Musk dans ces pays africains

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Crédits photo : La Vie Eco

Starlink, le projet de réseau satellitaire lancé par Elon Musk, ambitionne de fournir un accès Internet haut débit à tous les coins du monde. Mais en Afrique, certains pays ne voient pas d’un bon œil cette initiative et ont décidé de la bannir de leur territoire.

Quelles sont les raisons de cette opposition et quels sont les pays concernés ?

Selon Business Insider Africa, trois pays africains ont officiellement interdit l’utilisation de Starlink sur leur sol : l’Afrique du Sud, le Sénégal et le Zimbabwe. Ces pays invoquent différents motifs, mais qui ont tous un point commun : le non-respect de la réglementation locale en matière de télécommunications.

En Afrique du Sud, le régulateur des télécommunications a ordonné le 14 août 2023 l’arrêt à tout ce qui concernerait de près ou de loin Starlink.

La raison ? Starlink ne remplirait pas les conditions requises par la loi sur les communications électroniques (ECA). Cette dernière exige qu’une entreprise possède au moins 30% de capital détenu par des groupes historiquement défavorisés (HDG).

Au Sénégal, c’est le ministère des Télécommunications qui a interdit Starlink. La raison ici serait que la société d’Elon Musk n’a pas obtenu les autorisations nécessaires. Pire encore, elle n’aurait pas demandé l’autorisation.

Le ministère a également mis en garde contre les risques que Starlink pourrait représenter pour la sécurité nationale et la souveraineté du pays.

Au Zimbabwe, c’est la même logique qui prévaut. Le régulateur des télécommunications a déclaré que Starlink n’a pas respecté les procédures légales pour obtenir une licence de télécommunications. Ainsi, il constituerait une menace pour le secteur local des télécommunications, qui souffre déjà d’une concurrence déloyale.

Starlink, qui revendique plus de 100 000 utilisateurs dans le monde, dont plusieurs milliers en Afrique, se heurte donc à des obstacles réglementaires dans certains pays du continent.

Le FAI parviendra-t-il à lever ces barrières et à convaincre les autorités locales de son intérêt ? L’avenir nous le dira.

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