Stanley Nwabali : « Si cela m’arrive, je vais m’effondrer »

Stanley Nwabali

Crédit Photo : Sports Brief

Après la Coupe d’Afrique des Nations (CAN 2023), le gardien des Super Eagles, Stanley Nwabali, a parlé de l’impact négatif de la cyberintimidation sur les athlètes.

En effet, il fait spécifiquement référence au traitement sévère en ligne que son coéquipier Alex Iwobi a enduré pendant et après le tournoi.

S’adressant à Arise TV, le gardien a condamné sincèrement le comportement toxique manifesté par certains fans de football.

Ses paroles ont non seulement mis en lumière le côté le plus sombre du fanatisme sportif, mais ont également souligné la résilience requise par les joueurs pour résister à un tel examen injustifié.

Nwabali défend Iwobi

« Ce n’est pas vraiment agréable pour être honnête, je connais le pays dans lequel nous nous trouvons, tout le monde est désespéré de gagner, tout le monde a besoin de cette coupe, même lorsque nous jouons contre la plus grande équipe du monde, nous voulons gagner.

Quand vous parlez d’Alex, pour être honnête, parfois, je me sens ému à l’époque de Maduka, Francis Uzoho, je regarde Francis et je lui dis, mon frère, tu es un homme, ce n’est pas facile.

Beaucoup de joueurs s’effondrent toujours. Pour être vraiment honnête, si cela m’arrive, je vais m’effondrer », a déclaré Stanley Nwabali, évoquant le bilan émotionnel que de telles cyberattaques peuvent avoir sur les joueurs.

Son empathie envers ses coéquipiers et son aveu franc révèlent l’aspect humain souvent négligé dans le sport professionnel.

Un appel au soutien positif

Dans son plaidoyer pour un changement de comportement des supporters, Nwabali n’a pas mâché ses mots : « Avant la CAN, dans une interview que j’ai accordée, je leur ai dit : beaucoup de gens attendent que je fasse une erreur, puis ils se montrent sur l’Internet.

Ce n’est pas agréable, nous devons vraiment souhaiter bonne chance à tout le monde ».

Cette déclaration souligne la nécessité de changer la façon dont les fans interagissent avec les joueurs, en mettant l’accent sur l’encouragement plutôt que sur la critique.

Son message est clair : « Les athlètes ont besoin de soutien, et non de surveillance, pour s’épanouir et donner le meilleur d’eux-mêmes ».

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