L’homme d’affaires ivoirien Stanislas Zézé a fait de grandes révélations sur son parcours. Lors d’un entretien, il a expliqué comment concilier travail et plaisir.
« Quand j’étais en France et que mon père est décédé, mon grand frère me disait souvent : « Il faut que tu te rappelles que notre père n’est plus là.
Je vois les amis que tu fréquentes, vous êtes toujours dans la high society, mais il faut comprendre que, toi, ton père, il n’est plus.
Entre frères et sœurs, il n’y a pas d’obligation légale, seulement une obligation morale. Ça veut dire que si tu rates ta vie, c’est ton problème. »
Ce que mon grand frère ne savait pas, c’est que je ne suis pas quelqu’un qui donne facilement des informations sur moi.
Il me voyait les samedis matin, bien habillé comme un vrai Bhété, quitter la maison à 8h pour revenir à 20h.
Pour lui, j’allais sûrement faire la fête avec mes amis. Mais en réalité, je passais mes journées à la bibliothèque, à étudier jusqu’à 16h, avant de rejoindre mes amis.
D’ailleurs, eux-mêmes me reprochaient de trop aimer étudier, comme si j’étais le seul à aller à l’école.
J’avais une discipline de fer : je pouvais rentrer à 5h du matin après une boîte de nuit et me retrouver à la bibliothèque dès 8h.
C’était mon rythme, ma manière d’allier études et vie sociale », a-t-il indiqué.