Le Fonds des Nations Unies pour l’Enfance (UNICEF) recrute des stagiaires (17 Avril 2023)

L’UNICEF travaille dans certains des endroits les plus difficiles du monde, pour atteindre les enfants les plus défavorisés du monde. Pour sauver leur vie. Pour défendre leurs droits. Pour les aider à réaliser leur potentiel. 

Dans 190 pays et territoires, nous travaillons pour chaque enfant, partout, chaque jour, afin de construire un monde meilleur pour tous. 

Et nous n’abandonnons jamais. 

Pour chaque enfant, l’espoir

Malgré les nombreux efforts fournis par le gouvernement du Mali avec l’appui de ses partenaires, la situation nutritionnelle, notamment chez les enfants de moins de cinq ans, demeure précaire, voire alarmante par régions dans le pays.

Selon les résultats de l’enquête nutritionnelle nationale SMART conduite en juin-juillet 2022, la prévalence de la Malnutrition Aiguë Globale (MAG) était de 10,8% dont 2,1% pour la forme sévère (MAS).Les projections de l ‘analyse de sévérité de la malnutrition aiguë réalisée en 2022, il est démontré que la réponse en termes de traitement de la malnutrition aiguë en 2023 concernera 1 478 074 enfants de moins de cinq ans (soit 19% de plus qu’en 2022) au Mali dont 366 982 de cas sévères (MAS) soit 16 % de plus qu’en 2022. La plupart de ces enfants MAS vivent dans les régions concernées par la crise humanitaire avec des besoins d’assistance en 2023. Les prévalences de la malnutrition aiguë sont caractérisées par des fortes répandues aussi bien d’une région à une autre, qu’au sein d’une même région. La région de Gao, avec une prévalence de MAG de 16, 1 % est la plus sévèrement affectée et constitue la seule région avec une prévalence supérieure au seuil d’urgence (≥15 défini par l’OMS). Cependant la région de Ménaka, qui était la plus affectée en 2021 a connu une certaine amélioration avec une prévalence MAG de 14% en 2022 contre 17,1% en 2021. Les régions de Kayes, Ménaka, Mopti, Ségou, Tombouctou et Taoudéni, soit 6 régions sur 11 au total, sont dans une situation préoccupante (en alerte avec environ deux enfants sur 10 affectés par la malnutrition). Quatre (4) régions sur 10, dont les régions de Sikasso, Koulikoro, Kidal et le district de Bamako, sont en situation de précarité avec des besoins d’assistance en 2023. qui était la plus affectée en 2021 a connu une certaine amélioration avec une prévalence MAG de 14% en 2022 contre 17,1% en 2021. Les régions de Kayes, Ménaka, Mopti, Ségou, Tombouctou et Taoudéni, soit 6 régions sur 11 au total, sont dans une situation inquiétante (en alerte avec environ deux enfants sur 10 affectés par la malnutrition). Quatre (4) régions sur 10, dont les régions de Sikasso, Koulikoro, Kidal et le district de Bamako, sont en situation de précarité avec des besoins d’assistance en 2023. qui était la plus affectée en 2021 a connu une certaine amélioration avec une prévalence MAG de 14% en 2022 contre 17,1% en 2021. Les régions de Kayes, Ménaka, Mopti, Ségou, Tombouctou et Taoudéni, soit 6 régions sur 11 au total, sont dans une situation inquiétante (en alerte avec environ deux enfants sur 10 affectés par la malnutrition). Quatre (4) régions sur 10, dont les régions de Sikasso, Koulikoro, Kidal et le district de Bamako, sont en situation de précarité avec des besoins d’assistance en 2023.

Comment pouvez-vous faire une différence?

Il s’agira de :

1. Dresser un inventaire des acteurs ou groupe d’acteurs de nutrition existant au niveau communautaire au Mali 

2. Pour les 03 régions ( Sikasso, et 02 autres régions), faire une analyse du fonctionnement et de la couverture de ces acteurs communautaires en déterminant pour chaque acteur/groupe d’acteurs :

• le profil sociodémographique (âge, sexe, adresse, le numéro de téléphone, numéro ID, niveau d’éducation, ancienneté dans les activités communautaires,) ;
• le type de formation reçue dans le cadre de sa prestation actuelle et d’autres prestations dans le passé au niveau (année de formation, la durée, le domaine de formation, l’organisateur de la formation) ;
• le paquet d’interventions offert, les cibles d’intérêt, les équipements et les supports utilisés pour la mise en œuvre des interventions et la collecte des données
• la situation géographique (avec les coordonnées GPS) du site d’intervention communautaire en termes d’aire de santé, district de santé et région, et/ou en termes de village, commune, préfecture et région.
• la population couverte (nom et nombre village couvert et des ménages couverts) ;
• les modalités de supervision en termes de l’existence de supervision, nombre de supervisions (mensuelle, trimestrielle, semestrielle), et la catégorie du superviseur ;
• Identifier l’ancrage de chaque intervenant en termes de structure de recrutement et structure d’appui ;
• les mécanismes de coordination entre les agents communautaires, le chef du village, la mairie, le CSCom, le district de santé, le préfet, les ONG locales, les Organisation à base communautaire, les organisations religieuses
• Identifier l’approche de motivation de chaque catégorie intervenant en termes de type et source de motivation et la durée du projet qui le finance ;

3. Documenter les défis rencontrés, leçons apprises, bonnes pratiques, et succès obtenus par ces acteurs dans la mise en œuvre de leurs actions, la coordination et le suivi

4. Proposer une stratégie pour la mise à l’échelle et la pérennisation des plateformes communautaires de Nutrition au Mali

5. Faire une revue documentaire et des entretiens avec les informateurs clés au niveau national et décentralisé

6. Élaborer le protocole de l’étude

7. Développeur des outils de collecte

8. Collecter, saisir et analyser les données

9. Rédiger le rapport (word et PPT) et préparer son mémoire

10. Contribuer à la rédaction d’un article sur le sujet

11. Assurer toute autre tache désignée par le superviseur

Pour vous qualifier en tant que défenseur de chaque enfant que vous aurez…

Master II en Nutrition 

Pour chaque enfant, vous démontrez…

Valeurs fondamentales:

• Soins
• Respect
• Intégrité
• Confiance
• Responsabilité
• Durabilité

Compétences fondamentales :

• Travaille en collaboration avec d’autres (1)
• Nourrit, dirige et gère les personnes (1)
• Fait preuve de conscience de soi et d’éthique (1) 
• Etablissement et entretient des partenariats (1)
• Innover et accepter le changement (1)
• Réfléchit et agit de manière stratégique (1)
• Gère l’ambiguïté et la complexité (1)

Au cours du processus de recrutement, nous testons les candidats en suivant le référentiel de compétences. Familiarisez-vous avec notre référentiel de compétences et ses différents niveaux : référentiel de compétences ici .

L’UNICEF est là pour servir les enfants les plus défavorisés du monde et notre main-d’œuvre mondiale doit refléter la diversité de ces enfants. La famille de l’UNICEF s’engage à inclure tout le monde , indépendamment de leur race/ethnie, âge, handicap, identité de genre, orientation sexuelle, religion, nationalité, origine socio-économique ou toute autre caractéristique personnelle.
Nous offrons une large gamme d’avantages à notre personnel , y compris un congé parental payé, des pauses d’allaitement et des aménagements raisonnables pour les personnes handicapées. L’UNICEF encourage fortement l’utilisation d’arrangements de travail flexibles.

L’UNICEF applique une politique de tolérance zéro à l’égard des comportements incompatibles avec les buts et objectifs des Nations Unies et de l’UNICEF, notamment l’exploitation et les abus sexuels, le harcèlement sexuel, l’abus d’autorité et la discrimination. L’UNICEF s’engage à promouvoir la protection et la sauvegarde de tous les enfants. Tous les candidats sélectionnés seront donc soumis à des vérifications rigoureuses des références et des antécédents, et devront adhérer à ces normes et principes. La vérification des antécédents comprendra la vérification des diplômes universitaires et des antécédents professionnels. Les candidats sélectionnés peuvent être tenus de fournir des informations supplémentaires pour effectuer une vérification des antécédents.

Remarques: 

Les nominations à l’UNICEF sont soumises à une autorisation médicale. La délivrance d’un visa par le pays hôte du lieu d’affectation, qui sera facilitée par l’UNICEF, est requise pour les postes IP. Les rendez-vous peuvent également être soumis à des exigences d’inoculation (vaccination), y compris contre le SRAS-CoV-2 (Covid). Les employés du gouvernement qui sont considérés pour un emploi avec l’UNICEF sont normalement tenus de démissionner de leur gouvernement avant de prendre une affectation avec l’UNICEF. L’UNICEF se réserve le droit de retirer une offre de nomination, sans compensation, si un visa ou une autorisation médicale n’est pas obtenu, ou si les conditions de vaccination nécessaires ne sont pas remplies, dans un délai raisonnable pour quelque raison que ce soit.

Seuls les candidats présélectionnés seront contactés et passeront à l’étape suivante du processus de sélection.