Le PNUD s’engage à recruter un personnel divers en termes de genre, de nationalité et de culture. Nous encourageons de même les personnes issues des minorités ethniques, des communautés autochtones ou handicapées à postuler. Toutes les candidatures seront traitées dans la plus stricte confidentialité.
Le PNUD ne tolère pas l’exploitation et / ou les atteintes sexuelles, ni aucune forme de harcèlement, y compris le harcèlement sexuel, et / ou toutes formes de discrimination. Tous/tes les candidats/tes selectectionnes /ées devront ainsi se soumettre à de rigoureuses vérifications relatives aux références fournies ainsi qu’à leurs antécédents.
Poste 1 : Un(e) stagiaire au projet d’appui aux institutions de la chaîne pénale au Tchad
Contexte et justification
Le système judiciaire tchadien est confronté à d’énormes défis qui se traduisent par une méconnaissance des citoyens de leurs droits et un manque de confiance au fonctionnement du système judiciaire. Les informations relatives à la justice sont éparses, indiquant ainsi un besoin d’amélioration de leur gestion. D’une part, les problèmes sont dus à un manque d’équipements (machines, équipements adaptés, registres, rames de papier, etc.), et d’autre part à des carences dans l’organisation interne des processus de travail (collecte, transmission et archivage). Ces lacunes nuisent à l’efficacité du système, car les greffiers des tribunaux et des prisons ne sont pas en mesure de suivre les affaires. Par ailleurs, après la crise politico-militaire, le processus de reconstruction politique et de pacification du Tchad a entraîné et continue d’entraîner de nombreux transferts et nominations de magistrats/fonctionnaires qui n’ont pas toujours les connaissances et/ou l’expérience nécessaires. Les différents acteurs travaillent de fois de manière isolée et sans coordination. Ainsi, des lacunes sont constatées non seulement dans la connaissance des nouvelles lois introduites progressivement dans l’arsenal juridique tchadien, mais aussi dans l’application et l’interprétation du droit existant. Par ailleurs, la majorité de la population tchadienne est analphabète et ignore ses droits, ses lois et ses procédures judiciaires (juridiction compétente, délai d’appel, etc.). Le coût et la distance géographique entre les tribunaux et les justiciables, les lacunes dans la communication entre les tribunaux et les citoyens et l’absence d’avocats sont tous des facteurs qui entravent l’accès des citoyens à la justice. Le problème de l’accès au droit et à la justice est encore plus aigu pour les femmes et les personnes privées de liberté. Face à cette situation, le projet d’appui aux institutions de la Chaîne pénale a été développé avec pour objectif principal de contribuer au renforcement de l’État de droit au Tchad. Afin de faciliter la mise en œuvre programmatique et opérationnelle dudit projet, il est envisagé de recruter un(e) stagiaire national(e).
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Devoirs et responsabilités |
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Objectifs Placé(e) sous la supervision directe du Coordonnateur du Projet d’appui aux institutions de la Chaîne pénale et sous la supervision générale du Chef de l’Unité Gouvernance du PNUD, le/la stagiaire devra effectuer les tâches suivantes :
Résultats attendus
Au cours de sa mission, le/la stagiaire veillera au strict respect de la politique du PNUD en matière de non-tolérance des abus et exploitation sexuels. Domaines d’expertise Sciences politiques, Développement, Assistanat de direction, Communication et plaidoyer, Genre.
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Compétences |
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Compétences et valeurs
Responsabilité ; Adaptabilité et flexibilité ; Orientation client ; Engagement envers l’apprentissage continu ; Communication ; Intégrité ; Leadership ; Planification et organisation ; Professionnalisme ; Respect de la diversité ; Travail en équipe.
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Qualifications et expériences requises |
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Education : Avoir un diplôme de niveau minimum équivalent au Master 2 en sciences politiques, sciences du développement ou tout autre diplôme équivalent. Expérience professionnelle et qualifications requises :
Langues
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POSTE 2 : Un (e) stagiaire en charge du volet « Assistance juridique et judiciaire » du Projet d’appui aux institutions de la chaîne pénale au Tchad
Le système judiciaire tchadien est confronté à d’énormes défis qui se traduisent par une méconnaissance des citoyens de leurs droits et un manque de confiance au fonctionnement du système judiciaire. Les informations relatives à la justice sont éparses, indiquant ainsi un besoin d’amélioration de leur gestion. D’une part, les problèmes sont dus à un manque d’équipements (machines, équipements adaptés, registres, rames de papier, etc.), et d’autre part à des carences dans l’organisation interne des processus de travail (collecte, transmission et archivage). Ces lacunes nuisent à l’efficacité du système, car les greffiers des tribunaux et des prisons ne sont pas en mesure de suivre les affaires. Par ailleurs, après la crise politico-militaire, le processus de reconstruction politique et de pacification du Tchad a entraîné et continue d’entraîner de nombreux transferts et nominations de magistrats/fonctionnaires qui n’ont pas toujours les connaissances et/ou l’expérience nécessaires. Les différents acteurs travaillent de fois de manière isolée et sans coordination. Ainsi, des lacunes sont constatées non seulement dans la connaissance des nouvelles lois introduites progressivement dans l’arsenal juridique tchadien, mais aussi dans l’application et l’interprétation du droit existant. Par ailleurs, la majorité de la population tchadienne est analphabète et ignore ses droits, ses lois et ses procédures judiciaires (juridiction compétente, délai d’appel, etc.). Le coût et la distance géographique entre les tribunaux et les justiciables, les lacunes dans la communication entre les tribunaux et les citoyens et l’absence d’avocats sont tous des facteurs qui entravent l’accès des citoyens à la justice. Le problème de l’accès au droit et à la justice est encore plus aigu pour les femmes et les personnes privées de liberté. Face à cette situation, le projet d’appui aux institutions de la Chaîne pénale a été développé avec pour objectif principal de contribuer au renforcement de l’État de droit au Tchad. Afin de faciliter la mise en œuvre de l’appui technique et financier du projet en matière d’assistance juridique et judiciaire aux personnes vulnérables, dont les survivant(e)s de violences basées sur le genre, il est envisagé de recruter un(e) stagiaire national(e).
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Devoirs et responsabilités |
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Objectifs
Placé(e) sous la supervision directe du Coordonnateur du Projet d’appui aux institutions de la Chaîne pénale et sous la supervision générale du Chef de l’Unité Gouvernance du PNUD, le/la stagiaire sera en charge d’appuyer la mise en œuvre du volet « Assistance juridique et judiciaire » dudit projet. Plus spécifiquement, il s’agira d’effectuer les tâches suivantes :
Résultats attendus
Domaines d’expertise Droit, Sciences politiques, administration publique institutions, relations internationales, violences basées sur le genre.
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Compétences |
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Responsabilité ;
Adaptabilité et flexibilité ; Orientation client ; Engagement envers l’apprentissage continu ; Communication ; Intégrité ; Leadership ; Planification et organisation ; Professionnalisme ; Respect de la diversité ; Travail en équipe.
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Qualifications et expériences requises |
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Education : Avoir un diplôme de niveau minimum équivalent à la Licence 3 en droit public, droit privé, sciences juridiques et politiques ou tout autre diplôme équivalent. Qualifications requises :
Langues
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