Fernando Alonso s’est qualifié ce vendredi à la sixième place pour le Grand Prix de Bahreïn qui ouvrira la saison ce samedi 2 mars 2024 et a déclaré qu’il se sentait « bien » deux jours après avoir fait allusion à sa prise de retraite.
Le pilote Aston Martin de 42 ans a déclaré qu’il ne s’attendait pas à être aussi compétitif, mais a ajouté qu’il espérait qu’il pourrait être en lice pour répéter son podium surprise l’an dernier.
Le double champion du monde a déclaré mercredi qu’il déciderait de son avenir après les « premières semaines ou courses » en raison des exigences du calendrier sans précédent de 24 courses de cette année.
« Eh bien, tout d’abord, je dois décider si je veux continuer à courir et ce sera la première chose que je devrai décider – dans quelques semaines ou quelques courses », a-t-il déclaré lorsqu’on lui a demandé s’il était intéressé par rejoindre Mercedes pour succéder à Lewis Hamilton l’année prochaine.
« Je me sens bien maintenant, mais je sais que c’est un calendrier exigeant et qu’en 2026, il y a également un ensemble de réglementations différentes, qui sont peut-être tentantes ou peut-être pas, je ne sais pas. »
Après les qualifications, cependant, l’Espagnol, qui a adopté un nouveau régime alimentaire et un nouveau programme de remise en forme, a déclaré : « Je me sens bien. Je ne m’attendais pas à ce que nous soyons aussi compétitifs, pour être honnête.
« Les essais hivernaux se sont bien déroulés, mais je pense que nous ne sommes pas dans le rythme des leaders.
« Les essais libres étaient compétitifs, mais nous avons également constaté l’année dernière que parfois, lors des essais libres, nous roulions avec un mode moteur différent et qu’en qualifications, tout est un peu plus réaliste.
« Ça va être difficile en course, très serré dans un groupe qui va abîmer encore plus les pneus quand on est dans le trafic. Donc, je pense que ça va être un point d’interrogation pour tout le monde. Voyons.
Il n’a fait aucun autre commentaire sur son avenir, après avoir déclaré que 24 courses, c’était « bien au-delà de la limite ».
« Quand j’ai commencé, nous avions 16 courses, puis c’était 18 et puis je pense que Liberty (les propriétaires américains de la F1) est arrivé et nous en avons eu 20 par saison et c’était la limite, 20 courses, mais maintenant nous en sommes à 24.
« Je pense que ce n’est pas viable pour l’avenir, ni pour personne. »
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