Alors que la situation devient de plus en plus complexe dans la CEDEAO, le Bénin, sous la houlette de Patrice Talon affirme sa résilience en faisant montre d’une croissance économique importante.
Après une performance déjà remarquable en 2023, l’économie béninoise vient en effet de franchir un nouveau cap sous la gouvernance de Patrice Talon.
Concrètement, avec une croissance qui s’établit désormais à 7,5% en 2024, le pays a progressé de plus d’un point par rapport à l’année précédente.
Ce dynamisme a été révélé par le dernier bulletin des comptes nationaux trimestriels de l’Institut national de la statistique et de la démographie (Instad) publié le 27 mars 2025. Il vient confirmer l’efficacité d’une stratégie économique diversifiée du gouvernement béninois.
L’analyse des données montre que cette performance repose sur une expansion harmonieuse des trois grands secteurs d’activité, avec une contribution particulièrement significative du secteur tertiaire.
Selon l’institut, la croissance économique du Bénin en 2024 repose sur le secteur tertiaire, qui apporte 3,6 points au PIB réel, tandis que les secteurs primaire et secondaire contribuent chacun à hauteur de 1,6 point.
Le secteur tertiaire, représentant 47,5% du PIB réel, demeure le principal moteur avec une progression de 7,5%, stimulée notamment par l’essor commercial et l’expansion des services publics.
Parallèlement, le secteur secondaire enregistre une croissance impressionnante de 9,7%, propulsée par le développement de l’agro-industrie et l’accélération des grands chantiers de construction lancés sous l’impulsion de Patrice Talon.
Quant au secteur primaire, sa progression de 5,9% témoigne d’un regain d’activité dans l’agriculture, l’élevage et la pêche, piliers traditionnels de l’économie béninoise.
« Dans sa volonté de faire du Bénin une économie prospère et attractive, le gouvernement poursuit ses efforts en faveur de la transformation structurelle du pays, notamment la promotion de l’investissement privé », souligne l’Instad.
L’opérationnalisation renforcée de la Zone Économique Spéciale de Glo-Djigbé (GDIZ) en 2024 illustre cette orientation stratégique visant à réduire le déficit commercial et à renforcer la compétitivité nationale.
Les investissements à prix constants ont progressé de 10,5% en 2024, bien que leur rythme ait ralenti par rapport à 2023.
L’investissement privé reste déterminant avec une contribution de 3,0% à la croissance du PIB réel, compensant le léger recul de l’investissement public (-0,2%). Néanmoins, la part totale des investissements dans le PIB s’est établie à 35,1%, en hausse par rapport aux 34,5% de 2023.
Cette performance remarquable intervient malgré un contexte extérieur difficile, marqué par la dépréciation du naira nigérian et des relations parfois tendues avec certains pays limitrophes.
Pour 2025, les ambitions restent élevées avec une projection de croissance à 6,8%, fondée sur la modernisation agricole, le dynamisme industriel et l’expansion du secteur tertiaire.
Sous la présidence de Patrice Talon, le Bénin semble ainsi confirmer sa trajectoire de croissance soutenue, fruit d’une vision économique alliant diversification sectorielle et attraction des investissements, dans un pays qui s’impose progressivement comme un modèle de développement en Afrique de l’Ouest.