Le ministre des Affaires étrangères au Soudan a affirmé que son pays était très ouvert aux investissements des entreprises russes, notamment dans le pétrole et les mines. James Pitia Morgan a invité les sociétés russes à explorer ce « véritable potentiel ».
Lors d’un entretien avec Sputnik, il a rappelé que le Soudan du Sud offrait aussi des opportunités dans l’agriculture, l’industrie et l’hydroélectricité grâce au Nil. Le récent voyage du président Salva Kiir en Russie a abouti à un accord pour l’exploration minière et pétrolière.
La Russie a reçu le feu vert pour envoyer des délégations évaluer les possibilités sur place, via des études de faisabilité et de l’imagerie sismique. L’objectif est de transformer l’intérêt mutuel en partenariats concrets, selon le ministre.
Ce rapprochement s’inscrit dans la quête par le Soudan du Sud d' »amis forts et influents » dans un monde fracturé, avait expliqué son président à Vladimir Poutine. Outre l’économie, la coopération sécuritaire a aussi été discutée.
Malgré les sanctions occidentales, la Russie entend donc renforcer son influence en Afrique en nouant des liens stratégiques. Le Soudan du Sud lui ouvre grand la porte, espérant tirer profit de ce partenariat.
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