Les rideaux sont tombés sur le 19e sommet de la Francophonie qui a eu lieu du vendredi 04 au samedi 05 octobre 2024 en France.
Ce grand événement, qui a réuni plusieurs présidents africains et occidentaux, a été marqué par un incident qui fait la Une des Journaux en Afrique notamment en République démocratique du Congo (RDC).
En effet, d’après plusieurs médias, le président congolais Félix Tshisekedi aurait créé un incident qui n’est pas passé inaperçu.
Selon les propos du média français RFI, Félix Tshisekedi a « boudé la fin du sommet ». Le chef d’État congolais « a boycotté le huis clos des dirigeants ce samedi », a écrit la chaîne française.
À en croire les informations rapportées, le dirigeant de la RDC, Félix Tshisekedi a décidé de s’absenter à plusieurs événements organisés dans la journée du samedi dans la dernière partie du 19e sommet de la Francophonie à Paris.
Pour cause, le président congolais n’a pas du tout apprécié que son homologue français, Emmanuel Macron oublie ou omette de mentionner dans son discours, la situation sécuritaire en RDC, parmi les crises que connait le monde actuellement.
« Felix Tshisekedi a, en effet, pour ces faits, boycotté le huis clos organisé entre plusieurs dirigeants mondiaux ainsi qu’un déjeuner offert par la secrétaire générale de l’OIF (Organisation internationale de la francophonie), Louise Mushikiwabo », a également rapporté le média turc Anadolu Ajansi.
Face à cet incident qu’RFI a qualifié de « mini-incident diplomatique », le président français Emmanuel Macron a réagi samedi soir lors d’une conférence de presse.
Dans son explication face à cet incident, Emmanuel Macron a déclaré, avoir lui-même dit qu’il n’avait pas cité toutes les crises mondiales.
« Qu’il n’y ait pas malentendu. Hier, je l’ai dit moi-même, je n’ai été que parcellaire dans les citations. Il y a beaucoup de crises, de tensions, de guerres que je n’ai pas citées. Il n’y a pas de double standard dans la diplomatie de la France.
Nous encourageons très clairement la RDC et le Rwanda à parvenir à un accord dans le cadre de la médiation angolaise, et l’OIF doit jouer un rôle en soutien des efforts régionaux à ce titre, et je l’ai dit successivement au président Tshisekedi et au président Kagame. Pour ce qui est de la France, nous avons toujours été clairs et je l’ai redit à l’un à l’autre, nous appelons au retrait du M23 et des troupes rwandaises. Nous appelons aussi à procéder au démantèlement des FDLR et de tous les groupes armés en RDC, et à l’arrêt des discours de haine.
« Nous appelons aussi à un processus politique avec le M23 et toutes les composantes politiques pour permettre justement un chemin de paix et le retour plein et entier de la souveraineté et de l’intégrité territoriale de la RDC », a déclaré le chef de l’État français.