Le géant sommet Chine-Afrique a débuté le mercredi 04 septembre 2024. Plusieurs dirigeants africains ont pris part à ce grand rendez-vous.
Parmi les dirigeants africains ayant pris part à ce forum sur la coopération sino-africaine, figure les autorités du nouveau bloc ouest africain, l’Alliance des États du Sahel (AES).
Fortement représentée à Pékin, la nouvelle instance sahélienne a tenu à clarifier les raisons pour lesquelles elle a décidé de prendre part à ce sommet.
En effet, le bloc sahélien a tenu à faire savoir qu’il n’a pas effectué le déplacement pour tendre la main.
Avant l’ouverture du forum sino-africaine sur les coopérations entre la Chine et les pays africains, le président de la transition du Mali et président en exercice de l’AES, Assimi Goïta, a souhaité rencontrer les délégations burkinabè et nigérienne.
Notons que le capitaine Ibrahim Traoré, chef d’État de la République du Burkina Faso, a dû annuler son voyage au dernier moment suite à l’attaque meurtrière perpétrée contre le village de Barsalogho.
Il s’est fait représenter par son Premier ministre, Apollinaire Kyélem De Tambéla. De son côté, le dirigeant de la République du Niger, le général Abdourahamane Tiani, s’est également fait représenter par son Premier ministre, Apollinaire Kyélem De Tambéla.
Lors de la rencontre entre le président en exercice de l’AES et les délégations burkinabè et nigérienne, une stratégie commune a été définie afin de renforcer la coopération avec la Chine.
« Nous avons attentivement écouté le Président qui nous a donné des conseils, des indications et des instructions pour accélérer les travaux en cours visant à renforcer cette Confédération », a déclaré le premier ministre nigérien, Ali Mahaman Lamine Zeine, à l’issue de la rencontre.
Il a également fait savoir qu’ils étaient pas là pour quémander de l’aide, mais plutôt pour proposer des partenariats gagnants-gagnants.
« Nous ne sommes pas venus pour tendre la main. Nos pays regorgent de ressources, qu’elles soient humaines ou naturelles.
Nous sommes ici pour voir comment ce grand pays, la Chine, peut investir davantage chez nous. Nous venons, totalement décomplexés, vendre ce que nous avons et demander à la Chine de se mettre à la disposition des pays africains », a conclu Zeine.