Situation économique du Burkina Faso : les nouvelles ne sont pas reluisantes pour Ibrahim Traoré, plus de 7 000 milliards FCFA de…

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Au Burkina Faso, la dette intérieure a connu une hausse non-négligeable au premier trimestre de l’année en cours.

Selon la plateforme financière Sikafinance, la dette publique du pays a augmenté à plus de 7 000 milliards de FCFA.

Pour être plus précis, la plateforme révèle qu’au 31 mars 2024, la dette intérieure est ressortie à 7 148,29 milliards de FCFA soit 10,8 milliards d’euros.

À en croire le bulletin statistique du Burkina Faso, comparativement au niveau qu’affichait la dette à fin 2023, on note une augmentation de 2,9 %.

Comparé au Produit Intérieur Brut (PIB) ce nouveau niveau de la dette représente un taux d’endettement de 57,9%.

« Dans le détail, la dette intérieure, qui est de 4 050,77 milliards FCFA (6,1 milliards d’euros), représente près de 56,7% de l’encours global.

Elle connaît une légère augmentation de 1,8% comparée à fin 2023 et est constituée essentiellement des bons et obligations du trésor », a expliqué la plateforme susmentionnée.

En ce qui concerne la dette extérieure du pays, à en croire le média elle a connu une croissance de 4,4%.

Elle s’établit à 3 097,52 milliards de FCFA, soit en croissance de 4,4% et représente 43,3% du stock total.

« Les organismes multilatéraux sont les principaux détenteurs de cette dette, soit à hauteur de 88,4%, contre 8,3% pour les créanciers bilatéraux et 3,4% pour les banques commerciales », a souligné Sikafinance.

Il convient de noter que « 56,5% de la dette de Ouagadougou est libellée en euros contre 20,8% en dollars et 10,9% en XOF. Les autres devises, n’ayant pas été mentionnées, constituent près de 11,9% des emprunts extérieurs du pays », a précisé le média.

Par ailleurs, soulignons que le Burkina Faso est un pays à faible revenu et aux ressources naturelles limitées.  L’économie du pays repose en majeure partie sur l’agriculture, et la production minière et plus particulièrement, sur la production d’or. Plus de 40 % de sa population vit en dessous du seuil national de pauvreté.