L’ex-footballeur Sidney Govou a décidé de lever enfin le voile sur un épisode dramatique de sa vie. L’ancien attaquant de l’OL et des Bleus a révélé qu’il a réellement failli perdre une partie de sa jambe gauche après une opération pourtant banale. Son récit, livré dans la presse française, frappe par sa sincérité et par la violence de ce qu’il a traversé.
Tout commence après une opération du tendon rotulien. Sidney Govou pensait entamer une récupération classique. Mais, rapidement, tout bascule. Il contracte un staphylocoque à l’hôpital. L’infection progresse vite. La souffrance devient insupportable.
Il raconte : « Après une opération du tendon rotulien, j’ai contracté un staphylocoque à l’hôpital et cela s’est joué à peu qu’on m’ampute une partie de la jambe gauche ».
La douleur a atteint un niveau inimaginable. Sous morphine, il a perdu en lucidité. Il a confié avoir accepté l’idée d’une amputation tant la souffrance l’écrase. Ses mots sont brutaux et sans filtre :
« J’étais sous morphine et je souffrais tellement que j’ai dit oui. J’étais défoncé par la douleur ».
À cet instant, la situation est devenue critique. Le médecin se préparait à obtenir son accord définitif. Mais, heureusement, trois personnes ont joué un rôle déterminant : son agent, son chirurgien et son ex-femme. Ces derniers sont intervenus à temps.
Ayant compris qu’il n’est pas en état de prendre une telle décision, ils ont réussi à le convaincre. Il a expliqué avec gratitude : « Heureusement, mon agent, mon chirurgien et mon ex-femme m’ont convaincu de finalement refuser ».
Dès lors, un combat long et éprouvant a commencé. Sidney Govou a donc subi un traitement extrêmement lourd pour éliminer l’infection. Les perfusions s’enchaînaient deux fois par jour.
Il a décrit cette période comme un véritable calvaire, comparable à une chimiothérapie. Pendant six mois, il a lutté sans relâche pour sauver sa jambe. Les médecins sont restés très prudents et lui ont annoncé même qu’il ne pourra peut-être plus courir.
Pourtant, l’ancien international a refusé d’abandonner. Grâce à sa détermination, il a repris progressivement l’entraînement. Actuellement, il rejoue en amateurs et court de nouveau. Il triomphe d’un diagnostic pourtant pessimiste.
Aujourd’hui, Sidney Govou mesure à quel point il est passé près du pire. Grâce à son entourage et à sa propre volonté, il a évité une décision irréversible et a pu se reconstruire pas à pas.