Au Ghana, le célèbre artiste de dancehall, Shatta Wale, se trouve au cœur d’une nouvelle affaire. Sa Lamborghini Urus a été saisie par l’Office ghanéen de lutte contre la criminalité économique et organisée (EOCO), dans le cadre d’une enquête liée à des crimes commis aux États-Unis.
Selon Raymond Archer, patron de l’EOCO, le véhicule de luxe a été identifié par le FBI comme appartenant initialement à Nana Amuah, un fraudeur actuellement incarcéré aux États-Unis pour plusieurs délits financiers. « La voiture a été signalée et vérifiée par le FBI », a précisé Archer.
La réaction de Shatta Wale
Face à l’ampleur de l’affaire, Shatta Wale a pris la parole dans un live diffusé le 5 août pour donner sa version des faits.
« On m’a dit que quelqu’un avait été blessé par balle dans la Lamborghini que j’avais achetée. Ça m’a effrayé », a-t-il déclaré, affirmant ignorer tout lien entre la voiture et des crimes commis à l’étranger.
L’artiste explique avoir coopéré avec les autorités pour éviter toute complication. « J’ai dit à mon chauffeur de livrer la voiture à l’EOCO.
Après tout ceci, je vais laisser la voiture. Je ne veux plus qu’on vienne chez moi pour ça. Je vais acheter une nouvelle Lamborghini », a-t-il ajouté.
Dans le même live, la star a lancé un avertissement au patron de l’EOCO : « Ne venez pas chez moi et n’essayez même pas de m’inviter à l’EOCO. Je vous ai laissé la voiture », avant de promettre qu’il se présentera un jour à la présidence du Ghana.
Notons que ce n’est pas la première fois que Shatta Wale se retrouve confronté à la justice.
En 2021, il avait été poursuivi par les organisateurs du Wildaland Festival pour n’avoir pas honoré son engagement de se produire sur scène malgré le paiement intégral de 120 000 dollars (environ 73 millions de FCFA).
La justice ghanéenne l’avait finalement condamné en 2023 à rembourser cette somme, assortie de dommages et intérêts.