bdou Tout être humain à droit au respect de sa personne qu’il soit en situation de handicap ou non. Personne ne doit faire l’objet de discrimination sous la base de son apparence.
C’est dans ce contexte que les défenseurs des droits de l’homme ont pris sur eux de protéger les personnes souffrant de handicap au Sénégal.
Le jeudi 5 décembre 2024, Julien Ngane Ndour, directeur des Droits humains au ministère de la Justice sénégalaise, a plaidé pour la mise en place d’une législation « assez solide » dans la lutte contre la discrimination liée au handicap.
Dans son discours, il met l’accent sur la nécessité d’une loi assez forte pour protéger les personnes en situation handicapante : « Il faut effectivement qu’il y ait une législation qui soit assez solide contre ces criminations ».
L’espoir pour une couche de la population
Durant l’atelier de deux jours qui porte sur la vulgarisation de la loi d’orientation sociale LOS, il fut question de renforcer les aptitudes des défenseurs des droits des personnes en situation de handicap.
Pour lui, il est primordial d’avoir des acteurs qui assimilent les enjeux et les dispositions légales et réglementaires dans le domaine de lutte contre la discrimination à l’égard des personnes en situation de handicap.
S’il rappelle l’existence de certains décrets en la matière, il trouve néanmoins qu’il reste « énormément » de choses à faire. Il déclare qu’il « pense que c’est fondamentalement essentiel, qu’on arrive aujourd’hui à l’élaboration des politiques sectorielles, mais aussi des politiques publiques de manière globale et qu’on prenne en compte la question des personnes handicapées ».
Abdou Koné Diop ira dans le même sens que Julien en expliquant que « la loi d’orientation sociale a été votée depuis le 26 mai 2010. Mais jusqu’à présent, nous n’avons que trois dispositions qui font l’objet de décrets’’ ».
Il représente la Convergence des aveugles pour l’unité, la solidarité et l’entraide (CAUSE). Abdou Koné comprend bien les tenants et aboutissant de la situation.
Il espère que l’atelier sur LOS sera l’opportunité de réfléchir sur les moyens adéquats à mettre en place afin d’amener les premiers responsables à mieux prendre en compte la dimension du handicap.