L’ancien président de la République du Sénégal, Macky Sall, a décidé de se retirer de ses fonctions d’Envoyé spécial du Pacte de Paris pour les peuples et la planète.
En effet, l’ancien chef d’État sénégalais a créé la surprise générale en décidant de renoncer à son poste d’envoyé spécial du Pacte de Paris.
Une décision prise dans le cadre des législatives du 17 novembre prochain au Sénégal.
Dans une lettre en date du 04 octobre 2024, adressé au président français Emmanuel Macron, l’ancien dirigeant sénégalais a déclaré avoir pris cette décision afin d’éviter tout conflit d’intérêt.
Notons que cette décision survient quelques jours après que Macky Sall a été désigné tête de liste de la coalition de l’opposition Takku Wally Sénégal dans le cadre des prochaines législatives.
”Comme vous le savez probablement, les circonstances de la vie politique sénégalaise, suite à la dissolution de l’Assemblée nationale, m’ont amené à être investi tête de liste de la coalition Takku Wallu Senegaal pour les élections législatives prévues le 17 novembre 2024”, a écrit l’ancien chef de l’Etat sénégalais dans sa lettre adressée au président Macron, selon le média Maroc Diplomatique.
”Dans ces conditions, et pour éviter tout risque d’incompatibilité et de conflit d’intérêt, je voudrais porter à votre aimable attention que j’ai décidé de me mettre en retrait par rapport à mes activités d’Envoyé spécial du Pacte de Paris pour les peuples et la planète à compter du 9 octobre, après le sommet de Hambourg sur la durabilité pour lequel j’avais déjà pris des engagements”, a-t-il ajouté.
Ainsi, le retrait du prédécesseur de Bassirou Diomaye Faye prendra effet après le sommet de Hambourg sur la durabilité, qui se tiendra le 09 octobre 2024 en Allemagne.
Rappelons que Macky Sall avait été nommé au poste d’envoyé spécial du Pacte de Paris pour les peuples et la planète par le président français Emmanuel Macron, en novembre 2023, peu de temps avant la fin de son second mandat à la tête du Sénégal.
Six mois après avoir quitté le pouvoir, l’ancien chef d’État fait ainsi son retour dans la vie politique de ce pays ouest africain qu’il a dirigé pendant 12 années.