Sous le leadership avéré du nouveau président, Bassirou Diomaye Faye, le Sénégal pourra très bientôt produire et commercialiser ses propres médicaments et vaccins.
C’est l’obtention du niveau 3 de maturité en réglementation pharmaceutique qui va permettre à Dakar de s’y lancer.
Le pays du président Bassirou Diomaye Faye, deviendra ainsi le premier pays de l’Afrique francophone à posséder ce brevet.
Selon Docteur Jean Marie Yadrawego, représentant résident de l’Oms au Sénégal, « nous venons de boucler un exercice extrêmement important. Ce que nous avons vu en termes de résultats, le Sénégal a excellé à tous les indicateurs à des scores importants. L’Oms a mis à la disposition du pays un lot d’experts venus de toutes les régions de l’Oms. Ces experts ont travaillé avec l’équipe locale. Le mérite revient aux autorités du pays », a-t-il fait savoir.
Et d’ajouter : « dans cet exercice, s’il n’y a pas une équipe forte on ne pourra pas y arriver. Nous avons vu l’action rapide des premières recommandations qui ont été faites lors des toutes premières visites. Ce que nous avons vu aujourd’hui est un modèle et une école pour tous les pays africains ».
Pour Dr Yadrawego, jusque-là, l’Oms n’a que 5 pays qui ont atteint ce niveau de maturité et le Sénégal sera le 6ème pays certainement.
« Il sera le 1er pays francophone à atteindre ce niveau qui lui permettra de faire ce que l’Oms recommande à l’ensemble des pays. Il va pouvoir avoir un niveau d’indépendance sur le plan de médicament de qualité et de vaccins pour les populations. Il pourra être dans ce schéma-là, pour pouvoir offrir à la population pas seulement sénégalaise mais africaine » a-t-il déclaré.
Ce résultat permettra de booster l’économie dans la production, l’importation et la résilience des produits, a noté Oumou Kalsoum Ndao, directrice générale de l’Agence de réglementation pharmaceutique (APR).
« Notre pays a l’ambition de réduire de façon considérable sa dépendance vis-à-vis des importations des produits« , a pour sa part mis en avant le secrétaire général du ministère de la Santé.
Il y a deux ans, le pays a décidé de relancer son industrie pharmaceutique et créé l’ARP. À l’époque, l’OMS avait formulé 187 recommandations que l’instance a exécutées.
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