Sénégal : rejet du projet de révision de la Constitution, Bassirou Diomaye Faye sort du silence et dénonce une…

Sénégal : le pari diplomatique risqué mais assumé de Bassirou Diomaye Faye

Crédits photo : France 24 / © John Wessels, AFP

Au Sénégal, l’Assemblée nationale a rejeté le premier projet de loi du nouveau président sénégalais, Bassirou Diomaye Faye, portant révision de la Constitution.

Quelques heures après l’annonce de ce premier revers infligé au nouveau président sénégalais par le Parlement majoritairement composé des députés de l’ancien régime, Bassirou Diomaye Faye a réagi à cette décision.

À travers un communiqué publié par la présidence sénégalaise, le nouveau chef d’État sénégalais déclare avoir pris acte de la décision de l’Assemblée nationale.

Dans la note, le successeur de Macky Sall fait remarquer que le rejet du projet visant à réviser la constitution souligne la profonde rupture entre les parlementaires de la majorité et les aspirations populaires du pays.

« Le rejet du projet de loi portant révision de la Constitution, visant la dissolution du HCCT et du CESE, renseigne à suffisance, s’il en est besoin, sur la rupture profonde entre les députés de la majorité et les aspirations populaires qui se sont massivement exprimées lors de l’élection présidentielle du 24 mars 2024 », affirme le président de la République du Sénégal dans ledit communiqué.

Toutefois, le régime au pouvoir réaffirme son engagement à œuvrer pour l’expression des positions politiques plurielles, essentielle au jeu démocratique et à l’équilibre des pouvoirs.

Cependant, Bassirou Diomaye Faye rappelle dans le communiqué que sa volonté de réviser la constitution s’inscrivait dans le cadre des « engagements fermes validés souverainement par le peuple ».

Notons que la révision de la constitution sénégalaise devait permettre de supprimer deux grandes institutions de la République du Sénégal.

Il s’agit notamment du Haut conseil des collectivités territoriales (HCCT) et du Conseil économique, social et environnemental (CESE).

Pour Bassirou Diomaye Faye, la suppression de ces deux institutions, qui coûte chaque année une quinzaine de milliards de francs CFA au budget de l’Etat, allait permettre « une rationalisation systématique des charges publiques ».

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